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MED NEWS 01/2021
ÉDITORIAL l Coordinateur du PNUE/PAM Gaetano Leone
En avant toute
Je prendrai ma retraite le 30 juin 2021 après trente-trois ans au sein des Nations Unies, dont sept années bien remplies en tant que Coordonnateur du PNUE/PAM – Secrétariat de la Convention Barcelone. J'ai eu le plaisir de travailler avec des personnes et des équipes exceptionnelles et engagées représentant les Parties contractantes à la Convention de Barcelone, le secrétariat et nos partenaires ; je garderai de bons souvenirs de ce qui a été réalisé sous la bannière du multilatéralisme environnemental dans ce bassin méditerranéen magnifique, mais qui regorge de défis multiples.
Je réfléchirai également à ce qui aurait pu être fait en plus pour pallier la situation de la mer Méditerranée et de son littoral car pour moi il s’agit de bien plus qu'une mission professionnelle. Je suis sûr que beaucoup parmi les lecteurs de cet éditorial (le dernier que je signe en tant que Coordonnateur du PNUE / PAM - Secrétariat de la Convention de Barcelone) se retrouveront dans mon propos : cette mer semi-fermée et ses belles côtes sont au cœur de qui nous sommes en tant que Méditerranéennes et Méditerranéens ; elles constituent une caractéristique fondamentale de nos identités.
Bien que je sois optimiste quant à l'avenir, je ne peux m'empêcher de songer avec préoccupation à ce qui adviendrait de cette région si la triple crise inédite du changement climatique, de la pollution et de la perte de biodiversité suivrait son cours sans qu’on lui oppose de résistance. A vrai dire, la réponse à la question de savoir comment la région émergera de la pandémie de la COVID-19 aura des conséquences avec lesquelles les prochaines générations, et pas seulement les 512 millions d'âmes vivant actuellement au bord de la Méditerranée, devront composer dans un avenir pas si lointain.
Le 8 avril, le PNUE/PAM –Convention de Barcelone a coorganisé avec le Réseau Environnement de Genève et nos collègues du Bureau Europe du PNUE une réflexion sur les voies et les moyens permettant de « faire la paix avec la nature et réaliser les Objectifs de développement durable (ODD) en Méditerranée ». A cette occasion, j'ai indiqué aux panélistes et aux participants que, selon la science, la Méditerranée se trouve sur une trajectoire de collision avec la nature et que nous avons besoin d'une renaissance verte, c’est-à-dire un relèvement du marasme engendré par la COVID-19 qui orienterait les économies méditerranéennes vers plus de durabilité et de résilience. La résilience, comme je l'entends ici, fait référence à notre capacité collective à résister à des chocs dont l’intensité éclipserait ce que la pandémie du coronavirus nous inflige depuis les premiers mois de l’année 2020.
Prendre le pouls de la Méditerranée par un suivi environnemental rigoureux est l'une des fonctions essentielles du système PNUE/PAM – Convention de Barcelone depuis sa création il y a 45 ans. Le système a également accompli des avancées remarquables dans l’édification d’un cadre juridique solide. Cependant, la conformité et la mise en œuvre – ou plutôt le déficit dont ils pâtissent – restent un talon d’Achille qui se transforme en une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la Méditerranée et de ses habitants. Soyons clairs : il ne s’agit pas seulement d’aspects techniques et de rapports soumis au titre des accords multilatéraux sur l’environnement. Il s'agit de voir la tempête arriver, de s’organiser en conséquence et de mener notre arche collective à bon port. Nous sommes dans le même bateau.
La pleine mise en œuvre des obligations que les pays méditerranéens ont acceptées au titre de la Convention et de ses Protocoles constitue un élément essentiel de la renaissance verte que nous souhaitons voir dans la région. Le renforcement de l'application au niveau national doit rester notre priorité absolue.
La Renaissance a été une période charnière de l'histoire européenne marquant la transition du Moyen Âge à la modernité à travers de grands changements sociaux, économiques et culturels. Aujourd'hui, au milieu de cette crise sans précédent, les pays méditerranéens se trouvent à la croisée des chemins. Alors que nous entamons le compte à rebours pour l’ère post-COVID, les décideurs se trouvent confrontés à un dilemme majeur, en particulier dans des contextes nationaux où les économies souffraient déjà avant l’arrivée de la pandémie. Que se passera-t-il ? Allons-nous voir un retour précipité au statu quo dès que ce sera possible sur le plan épidémiologique ? Ou verrons-nous les pays se lancer dans une transformation audacieuse de leurs économies ?
Les arguments plaidant en faveur d’une reprise plus respectueuse de l’environnement sont accablants. La prime verte (green premium) devant être payée aujourd'hui, afin d’apporter la nécessaire transformation transcendant les secteurs économiques, sera compensée par les bénéfices que les économies et les sociétés ne manqueront pas de tirer d'écosystèmes plus sains. N'oublions pas que la crise que nous traversons actuellement a été causée par une maladie d'origine zoonotique : le symptôme ultime de notre relation dysfonctionnelle avec la nature.
Nous faisons tout ce que nous pouvons pour inscrire la renaissance verte à l'agenda méditerranéen. Alors que je me prépare à quitter mon poste, je suis convaincu que mes collègues du PNUE/PAM - Secrétariat de la Convention de Barcelone garderont le cap.
En décembre 2021, la prochaine conférence des Parties contractantes à la Convention de Barcelone (COP 22), que la Turquie accueillera, examinera en vue de leur adoption un ensemble de plans d’action régionaux et de décisions anti-pollution et pro-durabilité. Les délégué(e)s examineront également la Stratégie à moyen terme du PNUE/PAM 2022-2027. Cette conférence peut, de manière effective, servir de forum régional pour un dialogue politique de haut niveau sur les moyens à même de mettre la renaissance verte en marche en Méditerranée.
Je vous remercie toutes et tous du soutien extraordinaire que vous m'avez prodigué au cours de ces sept dernières années en tant que Coordonnateur du Plan d’Action pour la Méditerranée, et pour nous avoir permis d’avancer ensemble vers un système PAM solide et efficace.
Arrivederci !
Regardez l'interview que Gaetano Leone, Coordonnateur, PNUE / Secrétariat du Plan d'action pour la Méditerranée - Convention de Barcelone, a accordé à Casa Mediterráneo (Espagne): https://youtu.be/oZSCIKdzEOI
PRIMA a lancé le 5 mars 2021, ses Appels à Propositions 2021, 68 millions d'euros pour le financement de projets transnationaux de R&I en Méditerranée. L'appel comprend sept thèmes pour répondre aux objectifs stratégiques de recherche et ...
PRIMA a lancé le 5 mars 2021, ses Appels à Propositions 2021, 68 millions d'euros pour le financement de projets transnationaux de R&I en Méditerranée. L'appel comprend sept thèmes pour répondre aux objectifs stratégiques de recherche et d'innovation de PRIMA pour une reprise verte, juste et résiliente en Méditerranée.
Le thème de l'édition 2021 de la Journée Internationale de la Femme célèbre les efforts déployés par les femmes et les filles du monde entier pour façonner un avenir plus égalitaire et se remettre de la pandémie COVID-19. En savoir plus sur ...
Le thème de l'édition 2021 de la Journée Internationale de la Femme célèbre les efforts déployés par les femmes et les filles du monde entier pour façonner un avenir plus égalitaire et se remettre de la pandémie COVID-19. En savoir plus sur l'observation mondiale de la JIF 2021.
L'intégration de la dimension de genre telle que définie par les conclusions concertées de 1997 de l'ECOSOC fait référence à l'intégration d'une perspective de genre dans les organisations publiques et privées nationales et internationales, dans les politiques centrales et locales, ainsi que dans les services et les programmes sectoriels.
L’égalité des sexes est l’objectif primordial et à long terme, tandis que l’intégration d’une perspective sexospécifique est un ensemble d’approches stratégiques spécifiques ainsi que de processus techniques et institutionnels adoptés pour atteindre cet objectif.
Le PNUE / PAM et les Parties contractantes à la Convention pour la protection du milieu marin et du littoral de la Méditerranée (Convention de Barcelone) se sont clairement engagés à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. On reconnaît le rôle clé des femmes dans la promotion d’une mer Méditerranée et de ses côtes saines, propres, durables et résilientes au climat, contribuant à des moyens de subsistance durables et améliorant les avantages pour tous, à savoir hommes et femmes, filles et garçons.
Conformément à la politique et à la stratégie du PNUE sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, l’égalité des sexes a été reconnue comme un moteur du développement durable pour les populations du bassin méditerranéen et un élément clé de la transition nécessaire vers la durabilité et la résilience dans la région.
La promotion du développement durable à travers la mise en œuvre du Programme 2030 et des objectifs de développement durable est au cœur de la vision du plan d'action du PNUE pour la Méditerranée dans le cadre de la Convention de Barcelone. L'ODD 5 se concentre spécifiquement sur la réalisation de l'égalité des sexes et l'autonomisation de toutes les femmes et filles.
La participation pleine, égale et significative des femmes est essentielle pour la réalisation du Programme 2030 en tant qu’ensemble indivisible. Cette notion fondamentale sous-tend l'exécution du mandat du PNUE / PAM dans la région méditerranéenne.
L'engagement significatif des femmes pour la mise en œuvre effective de la Convention de Barcelone et de ses Protocoles peut profiter à une renaissance plus verte dans la région méditerranéenne et ouvrir la voie à la reprise pro-durabilité du COVID-19 que le le Secrétariat PNUE / PAM de la Convention de Barcelone milite depuis le printemps 2020.
Le rapport sur l'état de l'Environnement et du Développement en Méditerranée (SoED), publié par le PNUE / PAM et son Centre d'activités régionale Plan Bleu en octobre 2020 a fourni des informations importantes sur l’égalité des sexes dans la région. Une égalité des sexes reconnue et mise en œuvre pourrait permettre aux femmes de jouer pleinement leur rôle dans l'économie verte, grâce à des emplois et entrepreneuriat verts et à un développement économique durable qui ne se ferait pas aux dépens de la nature; en tant que gestionnaires des budgets des ménages, les femmes pourraient jouer un rôle important dans la promotion de la consommation et des investissements durables des ménages; leur mode de vie et leurs décisions d'achat au nom du ménage pourraient avoir des implications considérables sur le mode de vie, l'alimentation, l'agriculture et l'énergie. Mais malheureusement, comme le note le rapport, des obstacles se dressent encore sur la voie de la pleine égalité entre les sexes dans la région méditerranéenne.
Il serait donc nécessaire et urgent de réduire les écarts entre les sexes afin de bénéficier du potentiel des femmes en Méditerranée. En effet, selon le rapport SoED, l’indice de l'écart entre les sexes dans les pays méditerranéens varie de 20 à 43%, contre 31% au niveau mondial. Concernant l’autonomisation politique des femmes, l’indice mondiale de l’écart entre les sexes est de 75% alors qu’en région méditerranéenne où la situation est particulièrement difficile pour les femmes, cet écart se situe entre 47% et 91%. Un gouffre de cette ampleur entrave la participation des femmes aux processus décisionnels liés à la gestion durable des ressources et à la protection de l’environnement. Les rôles sexospécifiques socialement construits se traduisent par des attitudes différentes vis-à-vis de l'environnement et des possibilités différentes pour les femmes et les hommes d'agir en tant qu'agents du changement environnemental (cf. Global Gender and Environment Outlook 2016 du PNUE).
Parvenir à l'égalité des sexes et à l'autonomisation des femmes en tant qu'agents du changement, comme en témoigne le Programme de développement durable à l'horizon 2030, est essentiel pour le changement transformateur nécessaire à une renaissance verte - une reprise après la COVID-19 qui détournerait le parcours de collision de la région méditerranéenne avec la nature vers une voie de durabilité et de résilience.
Lors de la mise en œuvre du Med Programme, le PNUE / PAM reconnaît que la dégradation de l'environnement et le changement climatique ont un impact différencié selon les sexes et ont tendance à affecter de manière disproportionnée les femmes en ...
Lors de la mise en œuvre du Med Programme, le PNUE / PAM reconnaît que la dégradation de l'environnement et le changement climatique ont un impact différencié selon les sexes et ont tendance à affecter de manière disproportionnée les femmes en raison des inégalités persistantes entre les sexes.
Les inégalités liées au genre ont été identifiées et analysées dans le cadre du MedProgramme. Les barrières entre les sexes menaçant de compromettre les résultats équitables du développement durable de l'environnement ont été documentées. La liste comprend l’accès limité des femmes à la terre, à l’information, aux marchés, aux technologies et aux ressources naturelles; leur manque de participation à la prise de décision; et le double fardeau des responsabilités à l'intérieur et à l'extérieur du ménage. Des mesures correctives ont été conçues pour aider à surmonter ces obstacles.
Le MedProgramme a été conçu de manière à faire des femmes des agents de changement dépassant la notion stricte de vulnérabilité et capitalisant sur leurs connaissances, leur expérience et leurs compétences en milieu côtier.
L'un des éléments les plus innovants du MedProgramme est l'adoption et l’application de sa stratégie d'intégration du genre (GMS). Le GMS, un pilier clé du programme, décrit les activités spécifiques de genre à entreprendre dans un délai fixé, avec des objectifs, un budget et des responsabilités assignés aux partenaires d'exécution et aux partenaires nationaux concernés.
Les activités liées au genre du MedProgramme visent à lutter contre les inégalités entre les sexes dans les pays participants, à renforcer les capacités des agences d'exécution et des partenaires nationaux à réaliser des activités de projet qui profitent à la fois aux femmes et aux hommes.
La promotion de l'élaboration de politiques sensibles au genre et tenant compte du genre est au cœur du MedProgramme. Ceci est crucial pour induire le changement, tirer parti des opportunités de co-bénéfices environnementaux et sociaux (y compris les co-bénéfices de genre).
Le renforcement des capacités sera déployé dans les pays partenaires dans le but de renforcer le rôle clé des femmes et les opportunités de subsistance dans les zones côtières, en encourageant leur participation à la gouvernance et aux structures décisionnelles des aires marines protégées, en identifiant et en abordant les aspects de genre se produisant dans le secteur des eaux usées et entreprendre des évaluations des risques climatiques sensibles au genre pour renforcer la résilience des femmes et des hommes dans une égale mesure. La mise à jour de la base de référence de 2005 concernant les questions transfrontières comprendra, pour la première fois, une évaluation de l’égalité des sexes.
Une histoire de Gokova Bay, Turquie, préparée par le PNUE / PAM et le Centre d'activités régionale SPA / RAC, en collaboration avec la Mediterranean Conservation Society (MCS), pour la célébration de l'édition 2021 de la Journée internationale de la femme afin de souligner les actions de certaines des héroïnes de tous les jours (parmi tant d'autres) qui incarnent les principes consacrés dans la Convention de Barcelone à travers leur travail.
En Turquie, les femmes pêcheurs ont toujours jeté des filets en mer depuis des siècles. Mais, de nos jours, la pêche traditionnelle doit tenir compte de multiples menaces à savoir les pratiques de pêche illégales et de masse, la présence de plus en ...
En Turquie, les femmes pêcheurs ont toujours jeté des filets en mer depuis des siècles. Mais, de nos jours, la pêche traditionnelle doit tenir compte de multiples menaces à savoir les pratiques de pêche illégales et de masse, la présence de plus en plus évidente d'espèces non indigènes et d’autres effets toujours plus perceptibles du changement climatique.
Les femmes pêcheurs sont également confrontés à d'autres problèmes liés aux rôles de genre à bord des bateaux de pêche. Dans une profession encore largement dominée par les hommes, les femmes membres d'équipage ont longtemps été nombreuses, cependant rares ont été les femmes capitaines. Les appels des femmes en faveur de l’égalité des sexes entraînent enfin un changement radical dans le secteur de la pêche traditionnelle.
Gulsiye Olmez, une femme pêcheur d'Akbuk dans la baie de Gokova, une zone de protection marine (AMP) en Turquie, est le capitaine de son propre bateau. Mme Olmez pêche dans la baie de Gokova depuis 1982 et a appris le métier de son mari. Il y a trois décennies, le couple a choisi de pêcher ensemble et n'a jamais regardé en arrière.
"Rassembler des filets de pêche par temps orageux et amarrer le bateau en toute sécurité nécessite à la fois force et expérience. Réussir le test nécessaire et obtenir un brevet de capitaine n'est qu'une partie de l'équation. L'expérience pratique est ce qui fait un bon capitaine", explique Mme Olmez.
Née et élevée dans la baie de Gokova, Gulsiye Olmez a été témoin directe de l'évolution de l'environnement marin et des populations de poissons au fil des ans. Les pratiques de pêche illégales et de masse ont réduit les populations de poissons et endommagé la biodiversité de la région.
Mme Olmez estime que la création de zones interdites de pêche inversera cette tendance, améliorera les populations de poissons et les moyens de subsistance des communautés de pêcheurs traditionnelles. Elle pense que cela ne peut être réalisé que par des systèmes de gestion actifs, tels que le système de service des gardes marines de la Mediterranean Conservation Society mis en œuvre dans la baie de Gokova, qui suit et arrête les pratiques illégales.
«Etre une femme est difficile, mais être une femme pêcheur rend la vie plus facile. Malgré les défis physiques de cette profession, je pense que chaque femme devrait l'essayer pour rendre sa vie plus belle», observe le Capitaine.
Les opinions exprimées ne reflètent pas nécessairement la décision ou la politique déclarée du Programme des Nations Unies pour l'environnement.
Une histoire de Karaburun-Sazan, Albanie, préparée par le PNUE / PAM et le Centre d'activités régionale SPA / RAC pour la célébration de l'édition 2021 de la Journée internationale de la femme afin de souligner les actions de certaines des héroïnes de tous les jours (parmi tant d'autres) qui incarnent les principes consacrés dans la Convention de Barcelone à travers leur travail.
Le Parc marin national de Karaburun-Sazan couvre la zone marine le long des côtes de la péninsule de Karaburuni et de l'île de Sazani en Albanie. Il s'agit d'une Aire Marine Protégée (AMP) qui a été créée en 2010, cinq ans avant la création de ...
Le Parc marin national de Karaburun-Sazan couvre la zone marine le long des côtes de la péninsule de Karaburuni et de l'île de Sazani en Albanie. Il s'agit d'une Aire Marine Protégée (AMP) qui a été créée en 2010, cinq ans avant la création de l'Agence Nationale des Aires Protégées (NAPA). Cela a posé des problèmes de gestion, car un seul bureau du Ministère de l'Environnement devait superviser la conservation dans tout le territoire albanais, selon Lorela Lazaj, Directrice de l'Administration Régionale des Aires Protégées dans la région de Vlora (RAPA Vlora).
«Pendant cinq ans, il n'y a pas eu de bonne gestion dans l'AMP», observe Mme Lazaj, responsable de la gestion de six aires protégées dans la région de Vlora. Lorsque les bureaux régionaux ont finalement été mis en place au sein du NAPA en 2015, une équipe nouvellement mise en place dirigée par Mme Lazaj s'est engagée à établir les bases pour une gestion efficace et durable des aires protégées relevant de leur compétence.
L’un des principaux obstacles que l’équipe a dû surmonter était le scepticisme des communautés locales. Pour démontrer l'importance de la conservation aux pêcheurs ambivalents dont la subsistance dépend des ressources de l'AMP, l'équipe a mis à profit ses compétences en communication pour le développement: «les aires protégées ne sont pas un territoire interdit car en conservant la biodiversité elles peuvent soutenir les moyens de subsistance et générer de plus grands bénéfices pour la communauté".
Mme Lazaj admet que convaincre les communautés locales était loin d'être simple. «Le plus important est de bâtir et de maintenir la confiance. S'ils sentent que vous faites cela de bon cœur, ils vous croiront et seront de votre côté», déclare Mme Lazaj, ajoutant que «avec mes collègues nous avons réussi à construire un modèle de gestion efficace où les femmes ont un rôle de premier plan et de gestion dans la protection et la surveillance de la nature ".
Selon Mme Lazaj, « travailler dans le domaine de la surveillance et de la gestion de l'environnement est parfois considéré comme plus approprié pour les hommes » mais elle confirme que le professionnalisme de son équipe a brisé cette perception stéréotypée désuète parmi les communautés vivant au sein et autour des aires protégées dans le Région de Vlora.
Mme Lazaj affirme aussi que :"L'AMP n'est pas la nôtre, cette zone appartient à tout le monde. Donc, il ne s'agit pas seulement de gestion ou de réglementation. Il s'agit d'assurer le bien-être de tous, un bon environnement, de la nourriture et des ressources pour les générations à venir".
Malgré les restrictions liées au COVID-19, l'apprentissage et le dialogue se poursuivent afin que les différents utilisateurs des AMP s'impliquent davantage dans la réflexion qui soutien les travaux de conservation et de développement durable.
Une histoire de Kerkennah, Tunisie, préparée par le PNUE / PAM et le Centre d'activités régionale SPA / RAC, en collaboration avec Hamed Mallat et Imed Guetat, pour la célébration de l'édition 2021 de la Journée internationale de la femme afin de souligner les actions de certaines des héroïnes de tous les jours (parmi tant d'autres) qui incarnent les principes consacrés dans la Convention de Barcelone à travers leur travail.
Salha Bent El-Bouri est une célébrité à Kerkennah, en Tunisie, où elle est née en 1933 et où elle est revenue à l'âge de quarante ans pour entreprendre une nouvelle carrière de femme pêcheur. "Mes proches m'ont encouragé à utiliser la" Charfia ", ...
Salha Bent El-Bouri est une célébrité à Kerkennah, en Tunisie, où elle est née en 1933 et où elle est revenue à l'âge de quarante ans pour entreprendre une nouvelle carrière de femme pêcheur. "Mes proches m'ont encouragé à utiliser la" Charfia ", alors j'ai suivi leurs conseils".
La pêche au charfia dans les îles Kerkennah est une technique de pêche traditionnelle et passive qui consiste à incruster des feuilles de palmier sur le fond marin pour créer une barrière triangulaire, bloquant ainsi le chemin des poissons entraînés par la marée descendante et les canalisant vers des chambres de capture et enfin dans un filet ou piège. Contrairement aux systèmes de chalutage de fond qui raclent le fond marin, les pièges maintiennent les poissons en vie qui jeûnent jusqu'à ce qu'ils soient relevés.
Depuis, la Charfia et la pêche au filet sont devenues la source de ses revenus. «Je vérifie le matin et le soir et je trouve toujours quelque chose». Salha Bent El-Bouri met les poisson dans un sac et libère les autres espèces dont elle sait qu'elles ne devraient pas être capturées. Parfois, elle avait une rencontre rapprochée avec une tortue marine et d'autres types de prises inattendus. Cela a façonné son attitude envers les animaux marins.
Etre en contact avec des animaux marins n'a pas toujours été facile pour elle. «J'avais cette peur de la pieuvre et j'avais l'habitude d'amener une autre femme avec moi pour m'aider à les attraper», avoue-t-elle. "Cela a duré des années jusqu'à ce que, tout à coup, je n'ai plus eu peur". Elle raconte comment, un jour, un énorme spécimen a failli faire chavirer son bateau. "Le poulpe s'est bien battu. Je me suis défendue pendant une heure. J'ai réussi à en tirer le meilleur parti et je l'ai ramené à la maison. Il pesait 13 kilos".
La lutte pleine de risques avec le poulpe a encouragé Salha Bent El-Bouri à prendre des mesures pour obtenir sa carte de marin et son assurance. «J'ai sept enfants qui dépendent de moi. Si je meurs, ils recevront au moins de l'argent pour vivre». Elle a obtenu assez facilement son permis de navigation l’indiquant comme "femme capitaine d'un bateau de pêche". Sa réputation de femme forte et indépendante était déjà bien établie.
Selon elle, le plus important est de s'assurer le soutien des pêcheurs et d'améliorer leurs conditions de vie. "Tout est possible, mais nous devons être unis. Sans unir nos forces, sans soutien mutuel, rien ne se passera et l'archipel de Kerkennah en souffrira".
Les opinions exprimées ne reflètent pas nécessairement la décision ou la politique déclarée du Programme des Nations Unies pour l'environnement.
Une histoire de Tyr, au Liban, preparée par le PNUE / PAM et le Centre d'activités régionale SPA / RAC pour la célébration de l'édition 2021 de la Journée internationale de la femme afin de souligner les actions de certaines des héroïnes de tous les jours (parmi tant d'autres) qui incarnent les principes consacrés dans la Convention de Barcelone à travers leur travail.
La réserve naturelle de la côte de Tyr au Liban est incluse dans la Liste des Aires Spécialement Protégées d'Importance Méditerranéenne (Liste des ASPIM) depuis 2013. La réserve a fait l'objet d'une étude en 2019 pour déterminer si elle répond ...
La réserve naturelle de la côte de Tyr au Liban est incluse dans la Liste des Aires Spécialement Protégées d'Importance Méditerranéenne (Liste des ASPIM) depuis 2013. La réserve a fait l'objet d'une étude en 2019 pour déterminer si elle répond toujours aux critères de l'annexe I du protocole SPA / BD, y compris ceux liés à la gestion. L'étude a identifié plusieurs problèmes et la réserve a été placée dans une «période de nature provisoire» - un terme technique utilisé pour désigner les sites qui doivent améliorer la gestion dans un délai prédéterminé pour conserver le label ASPIM. Depuis lors, l'équipe de direction de Tyr a travaillé sans relâche pour combler les lacunes, notamment grâce à un plan de gestion mis à jour. « Cela a été très difficile, nous y sommes arrivés péniblement », confirme Mme Nahed Msayleb, Directrice de la réserve depuis 2018.
Avant de prendre les rênes, Mme Msayleb était membre du comité de réserve depuis 15 ans. «La réserve m'a inspiré pour faire une maîtrise en génie de l'environnement», déclare-t-elle en parlant de sa fascination continue pour la beauté naturelle du site et sa biodiversité unique. Elle a décidé dès le début que sa mission était de diriger la réserve vers la durabilité tout en tenant compte des aspects sociaux, économiques et environnementaux. "Je fonde toutes mes propositions, tous mes projets et activités sur ces trois piliers, car je comprends que toute tentative en omettant l'un d'entre eux serait vouée à l'échec".
Pour Mme Msayleb, le label ASPIM est un atout important. Il contribue à faire connaître le patrimoine naturel menacé du site et à mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires à sa sauvegarde. «Plusieurs études ont déjà été menées et serviront de base au nouveau plan de gestion, qui est à la base de la gestion et du développement de la réserve». Les études portent sur l'état des écosystèmes, l'importante population d'oiseaux, mais aussi sur l'utilisation des ressources naturelles et les enjeux socio-économiques.
Mme Msayleb a également expliqué que des projets, bénéficiant de l’ASPIM, contribuent généralement à mieux préserver et gérer le patrimoine naturel mais peuvent également stimuler l'économie locale. Elle a ainsi mentionné le projet COMMON, axé sur la gestion des déchets marins, et le projet MED4EBM, le Forum méditerranéen pour la gestion appliquée basée sur les écosystèmes dans le cadre du Programme ENI CBC Med. Dans le cadre du Projet IMAP-MPA, Mme Msayleb et l'équipe de la réserve sont pleinement impliquées dans la mise à jour du plan de gestion de la réserve naturelle de la Côte de Tyr et sa mise en œuvre effective (la composante AMP du projet IMAP-MPA est exécutée par le PNUE / PAM-SPA / RAC et soutenu financièrement par l'Union européenne).
Pour Mme Msayleb, le dialogue avec les pêcheurs pour la promotion de la pêche durable à Tyr est crucial: «la pratique leur a fait voir et toucher les bénéfices tangibles de la durabilité», déclare-t-elle en citant le Projet Drosos mis en œuvre par l'UICN en coopération avec l’association des pêcheurs locaux à Tyr.
La Directrice aspire à reproduire le succès avec d'autres Parties prenantes en mer et sur terre dans la zone rurale de la réserve. "En promouvant une agriculture durable, nous essayons de créer un ensemble de directives agricoles que les agriculteurs de Ras El Ain peuvent utiliser pour fournir des produits plus sains". L'acquisition d'un label de durabilité apporte une valeur ajoutée au produit, le rendant plus commercialisable et donc plus rentable.
Parfois, observe Mme Msayleb, les idées rencontrent une résistance qui peut trouver ses racines dans des préjugés sexistes. Mais elle reste déterminée à poursuivre sa vision de la réserve. Sa priorité demeure de s'engager efficacement avec les utilisateurs des ressources naturelles et toutes les Parties prenantes. «Si vous ne considérez pas la communauté locale, l'AMP peut ressembler à un paradis, mais elle ne parviendra pas à remplir son objectif à savoir assurer un développement local durable en harmonie avec la nature», observe-t-elle avec perspicacité.
Une histoire de Kaş-Kekova, Turquie, préparée par le PNUE / PAM et le Centre d'activités régionale SPA / RAC, en collaboration avec la Mediterranean Conservation Society (MCS), pour la célébration de l'édition 2021 de la Journée internationale de la femme pour souligner les actions de certaines des héroïnes de tous les jours (parmi tant d'autres) qui incarnent les principes consacrés dans la Convention de Barcelone à travers leur travail.
Il y a deux ans, Kubra Karadayi Beyoglu et son mari ont quitté Istanbul et ont déménagé dans la ville balnéaire de Kaş où ils ont ouvert un petit restaurant. Ils évoquent leur fascination pour la nature de l’AMP de Kaş-Kekova comme principale raison ...
Il y a deux ans, Kubra Karadayi Beyoglu et son mari ont quitté Istanbul et ont déménagé dans la ville balnéaire de Kaş où ils ont ouvert un petit restaurant. Ils évoquent leur fascination pour la nature de l’AMP de Kaş-Kekova comme principale raison pour laquelle ils s'y sont installés.
En tant que femme entrepreneure respectueuse de l’environnement, Mme Karadayi Beyoglu, qui dirige son propre restaurant dénommé «Zoka Street Food», utilise des produits locaux de saison. Ses journées commencent par une visite matinale des étalages de poissons locaux. L’achat du jour est une source d'inspiration instantanée pour le menu.
Offrir un nouveau menu tous les jours comporte des défis, mais la Cheffe dit qu'elle aime le processus. Cela lui a permis de tisser des liens avec les pêcheurs et de mieux comprendre la richesse alléchante de la biodiversité marine locale.
Les eaux de Kaş-Kekova ont récemment vu une forte augmentation d'espèces non indigènes (NIS), y compris le poisson-lion. Bien qu'il soit comestible, le poisson-lion était peu connu des gourmands locaux et avait une réputation quelque peu effrayante. Mme Karadayi Beyoglu se souvient encore de la première fois qu'on lui a présenté un poisson-lion : "Ne le touchez pas ou vous mourrez", lui a dit un pêcheur. "Mais en faisant mes propres recherches et en apprenant à nettoyer le poisson en toute sécurité, je me suis rendu compte qu'il ne méritait pas toute cette aversion".
En un coup de génie culinaire, la femme entrepreneure innovante a transformé le poisson-lion en un mets délicat local. Plusieurs autres espèces envahissantes comestibles, y compris le poisson-lapin (picot ou sigan) marbré et sombre, ont rapidement suivi le parcours du poisson-lion à savoir des eaux de Kaş-Kekova au restaurant de Mme Karadayi Beyoglu. «Les gens viennent maintenant à notre restaurant spécialement pour les espèces envahissantes que nous servons», dit-elle.
En tant que cheffe d'entreprise, Kubra comprend que son restaurant fait partie d'un réseau local de services, c'est pourquoi elle apprécie la collaboration avec d'autres restaurateurs, pêcheurs et agriculteurs. En plus de générer de bonnes affaires, mettre du poisson non indigène au menu soulage les espèces endémiques et transforme un fléau en une aubaine. Mais pour que cela fonctionne à long terme, les petits pêcheurs côtiers doivent vouloir cibler ces espèces.
L’un des rêves de Mme Karadayi Beyoglu est de rencontrer des femmes entrepreneures d’autres pays ayant la même idée. Elle pense également qu'il existe de nombreux chefs, hommes et femmes, en Turquie qui ajouteraient du poisson-lion aux menus qu'ils proposent.
Avec les restrictions liées à la pandémie, Mme Karadayi Beyoglu a commencé à utiliser les réseaux sociaux pour communiquer avec ses clients, mais ce n'est pas la même chose que de les accueillir dans son restaurant car selon notre cheffe entrepreneure l'invitation « n'ayez pas peur du poisson-lion » à « une nouvelle expérience culinaire » fonctionne mieux avec un sourire rassurant.
Les opinions exprimées ne reflètent pas nécessairement la décision ou la politique déclarée du Programme des Nations Unies pour l'environnement.
Une histoire de Cabo de Gata-Níjar Natural Park, Espagne, préparée par le PNUE / PAM et le Centre d'activités régionale SCP / RAC, pour la célébration de l'édition 2021 de la Journée internationale de la femme pour souligner les actions de certaines des héroïnes de tous les jours (parmi tant d'autres) qui incarnent les principes consacrés dans la Convention de Barcelone à travers leur travail.
Le rôle des femmes dans la gestion côtière est souvent diminué, bien que les hommes et les femmes aient inévitablement un impact sur la mise en œuvre et la gestion des Aires Marines Protégées (AMP) et jouent des rôles clés différents mais tout aussi ...
Le rôle des femmes dans la gestion côtière est souvent diminué, bien que les hommes et les femmes aient inévitablement un impact sur la mise en œuvre et la gestion des Aires Marines Protégées (AMP) et jouent des rôles clés différents mais tout aussi importants en tant que Parties prenantes.
Dans le sud de l’Espagne, deux femmes prennent des mesures pour protéger les Aires Spécialement Protégées d'Importance Méditerranéenne (ASPIM) du Parc naturel de Cabo de Gata-Níjar: Lucía Tejero Trujeque, Directrice de la conservation du Parc naturel, et Gloria García Hoyo, Assistante technique et Géologue. Leur lieu de travail préféré, le Parc naturel de Cabo de Gata-Níjar, a été intégré au Global Geoparks Network, une association placée sous les auspices de l'UNESCO. L'accréditation du Global Géoparks a reconnu les valeurs géologiques de Cabo de Gata-Níjar, son origine volcanique, la conservation de ses 63 kilomètres de côtes escarpées et de ses fonds marins, ses écosystèmes sub-désertiques et steppiques, son caractère unique en tant qu'espace naturel maritime et terrestre et ses potentiel de promotion du tourisme géologique. Ce tourisme présente de nombreux aspects et le Parc est également victime de son propre succès. Destination phare du tourisme, il en souffre aussi.
«Plus que jamais, nous nous rendons compte que nous devons agir, et rapidement. Cette année, nous avons vu une grande quantité de masques jetables se déverser dans la mer. Ces masques représentent un problème supplémentaire à celui auquel nous étions déjà confrontés avec les plastiques et autres types de déchets », confie Gloria García. Elle ajoute: «Nous avons sauté sur l'occasion pour participer à des projets en Méditerranée qui visaient à partager des connaissances et des méthodologies pour analyser le problème du plastique et l'éliminer durablement avec des mesures ciblées».
Sur cette route vers le Parc naturel de Cabo de Gata-Níjar sans plastique, Lucía Trujeque et Gloria García sont directement soutenues par le SCP / RAC à travers deux projets financés par l'UE (AMP ACT4LITTER et PLASTIC BUSTERS). Dans le cadre du premier projet, le SCP / RAC a aidé les gestionnaires d'AMP à identifier les mesures les plus efficaces et réalisables pour lutter contre les déchets marins dans leur contexte propre à l'AMP, tandis que le second projet leur a permis d'aller plus loin en mettant en œuvre la mesure sur place.
«Nous avons eu la chance de pouvoir compter sur l'équipe SCP / RAC. Ici, au Cabo de Gata, nous ne savions pas par où commencer ni comment. Pour éradiquer le problème du plastique, il est nécessaire d'identifier la principale source de déchets, de mobiliser tous les acteurs régionaux, d'établir un plan d'action efficace et de le mettre en œuvre. Grâce à ces projets, nous avons non seulement reçu le soutien du SCP / RAC et d'autres partenaires du projet pour mettre en œuvre des mesures concrètes, mais nous avons également eu la chance de participer à de nombreux événements au niveau méditerranéen pour faire écho à notre travail. Elle ajoute aussi: «Être écoutée, avoir l'opportunité de rencontrer des responsables d'AMP avec des profils et des actions similaires aux nôtres, mais dans des régions et des contextes différents, nous a permis de mieux comprendre et aborder l'ampleur du problème. C'était aussi l'occasion de se rendre compte que de nombreuses femmes travaillent aussi dans les AMP, comme dans d'autres Institutions, Universités, Gouvernements, ONG, qui nous ont soutenus pendant tout ce temps.
La mise en œuvre, le transfert et la capitalisation des solutions existantes avec la participation active des gestionnaires d'AMP est cruciale pour empêcher efficacement les déchets de se retrouver en mer. Cependant, ce n’est pas la seule solution. La stratégie doit englober différents types d'acteurs, l'approche doit être multisectorielle et les réponses doivent être développées à différentes échelles (locale, nationale, régionale et mondiale). Le SCP / RAC soutient activement la mise en œuvre du plan régional de la Convention de Barcelone sur la gestion des déchets marins en mettant fortement l'accent sur la prévention des déchets marins provenant de sources terrestres.
Le SCP / RAC soutient le développement d'un cadre politique solide pour prévenir la pollution plastique, y compris la fourniture d'outils et de capacités; stimule le développement de solutions innovantes par les entrepreneurs verts, sensibilise les citoyens pour permettre un choix éclairé des consommateurs et encourage le dialogue et la collaboration entre les parties prenantes. Cette vision vise également à briser les silos entre les acteurs du genre et à accorder une attention particulière à la création d'un environnement plus inclusif en matière de genre.
Les opinions exprimées ne reflètent pas nécessairement la décision ou la politique déclarée du Programme des Nations Unies pour l'environnement.
Le projet intitulé «Vers un bon état écologique de la mer et de la côte méditerranéenne grâce à un réseau d'aires marines protégées écologiquement représentatif et géré et surveillé efficacement» (projet IMAP-MPA) a tenu sa deuxième réunion du ...
Le Centre d'activités régionales pour les Aires Spécialement Protégées (CAR / ASP), qui assure la mise en œuvre du projet sous la supervision générale de l'Unité de coordination PNUE / PAM basée à Athènes, a accueilli la réunion du Comité de pilotage qui a vu la participation de représentants de l'Algérie, de l'Égypte, Israël, le Liban, la Libye, le Maroc, la Tunisie, la Commission européenne et les délégations de l'UE dans les pays bénéficiaires, ainsi que le Secrétariat de l'UpM et plusieurs observateurs.