MED NEWS 02/2021
Éditoriale
Par Tatjana Hema, Coordinatrice du PNUE / PAM- Secrétariat de la Convention de Barcelone
Continuité, intégration renforcée et engagement renouvelé
Le 1er juillet 2021, j'ai pris mes fonctions de Coordinatrice du Plan d'action pour la Méditerranée (PAM), succédant à Gaetano Leone, qui vient de prendre sa retraite après sept années de services exceptionnels à la tête du PNUE / PAM - Secrétariat de la Convention de Barcelone.
Beaucoup d’entre vous savent que mon parcours au PAM ne date pas d’hier. J'y ai travaillé pendant plusieurs années et à divers postes. Je vois dans ma dernière nomination par la Directrice exécutive du PNUE une expression d'appréciation du travail accompli avec compétence par l'ensemble du système PAM - Secrétariat de la Convention de Barcelone, qui inclut les Centres d'activités régionales (CAR). J’y perçois également un message clair sur l'importance de la continuité. Au moment où j’entame cette nouvelle étape de mon parcours professionnel, je suis déterminée à m'appuyer sur le leadership des Parties contractantes à la Convention et sur les réalisations du PNUE / PAM dans la riposte à la triple crise du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution qui affecte la région méditerranéenne.
L'objectif est de détourner les trajectoires actuelles vers des chemins plus durables et résilients. La nouvelle Stratégie à moyen terme du PNUE / PAM 2022-2027, qui sera examinée pour adoption en décembre prochain lors de la 22ème réunion des Parties contractantes (COP 22) à Antalya en Turquie, guidera nos efforts collectifs dans cette mission cruciale conformément au mandat du PNUE et dans le cadre de l'agenda international et de l'engagement qu'il a suscité.
Je suis pleinement consciente de la complexité des questions que nous nous devons de traiter. Heureusement, nous disposons d’une plateforme solide capable de soutenir un effort collectif plus vigoureux. Le PNUE / PAM a produit un vaste corpus d'évaluations et conçu des stratégies, des plans d'action et des mesures concrètes pour aider les Parties contractantes à accélérer la transition vers la durabilité. Ce patrimoine couvre un large éventail thématique : de la consommation et la production durables (CPD), qui sont au cœur des économies circulaires, à la réduction et l’élimination de la pollution marine, en passant par l’expansion de la protection des espèces marines et côtières pour atteindre le bon état environnemental. La vision est claire, mais le chemin à parcourir est ardu.
Renforcer l'engagement politique est essentiel à la réalisation des transformations nécessaires dans tous les secteurs. Cela fera partie des priorités que je compte poursuivre dans mon nouveau rôle au sein du PAM. La conformité et la mise en œuvre de la Convention de Barcelone et de ses Protocoles, l’élimination des « silos » à travers une plus grande intégration à tous les niveaux, la collaboration et la sensibilisation sont autant de conditions essentielles à la réalisation de l’Agenda 2030 et des objectifs de développement durable (ODD) dans la région méditerranéenne.
J’œuvrerai pour un système PNUE / PAM - Convention de Barcelone agile, efficace et tourné vers l'avenir qui réponde de manière adéquate aux défis existants et émergents en Méditerranée et qui serve les Parties contractantes à la Convention et à ses Protocoles au plus haut niveau de performance.
Je suis convaincue que la COP 22, la première réunion des Parties contractantes à avoir lieu après la survenue de la pandémie Covid-19, donnera une nouvelle impulsion pour un multilatéralisme efficace
et une action coordonnée entre les pays méditerranéens et l'Union européenne.
L'égalité des genres et l'amélioration de la manière dont nous écoutons et travaillons avec les jeunes en Méditerranée recevront également une attention adéquate. Alors que nous intensifions nos efforts pour stimuler une renaissance verte dans l’après-Covid en Méditerranée, nous devons faire et nous ferons davantage pour garantir que personne ne soit laissé(e) pour compte dans la mise en œuvre du programme de travail du PNUE / PAM et des projets que nous mettons en œuvre avec nos partenaires.
QUATRIÈME RÉUNION DU RÉSEAU MÉDITERRANÉEN D’AGENTS CHARGÉS DE L’APPLICATION DES LOIS RELATIVES À LA CONVENTION MARPOL DANS LE CADRE DE LA CONVENTION DE BARCELONE (MENELAS)
Les rejets opérationnels en mer par les navires sont principalement réglementés par la Convention MARPOL. De nombreux rejets illicites de pollution des navires peuvent encore être observés en mer, ce qui nécessite une action au niveau régional pour ...
Les rejets opérationnels en mer par les navires sont principalement réglementés par la Convention MARPOL. De nombreux rejets illicites de pollution des navires peuvent encore être observés en mer, ce qui nécessite une action au niveau régional pour détecter et poursuivre ces infractions.
Depuis l'adoption du « Protocole de prévention et d'urgence » en 2002, le REMPEC s'est efforcé de mettre en place une base pour le développement de systèmes de surveillance et de suivi de la pollution marine dans la région. En 2013 le réseau méditerranéen d’agents chargés de l’application des lois relatives à MARPOL dans le cadre de la Convention de Barcelone (MENELAS) a été créé par les Parties contractantes de la Convention de Barcelone pour faciliter la coopération entre ses membres afin d'améliorer l'application des réglementations internationales concernant les rejets illicites en mer des navires conformément à la convention
La quatrième réunion du MENELAS financée par le Fonds d’affectation spécial pour la Méditerranée (MTF) a été organisée à distance par le REMPEC du 21 au 22 avril 2021.
La réunion a réuni plus de 50 participants de 17 Parties contractantes de la Convention de Barcelone, à savoir l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, Chypre, l'Égypte, la France, la Grèce, Israël, la Libye, Malte, le Monténégro, le Maroc, l'Espagne, la République arabe syrienne, la Tunisie , la Turquie et l'Union européenne, ainsi que des représentants des organisations régionales et internationales concernées, à savoir les secrétariats du Programme des Nations Unies pour l'environnement / Unité de coordination pour le Plan d'action pour la Méditerranée - Convention de Barcelone (PNUE/PAM), (FIPOL), INTERPOL, la Commission OSPAR, l'Accord de Bonn, la Commission pour la protection de l'environnement marin de la Baltique (HELCOM) et l'Accord RAMOGE ainsi que le Président du réseau des enquêteurs et des procureurs de la mer du Nord et le président du Réseau des procureurs sur la criminalité environnementale dans la région de la mer Baltique (ENPRO), et des représentants de l'Agence européenne pour la sécurité maritime (EMSA) et du MedFund.
La réunion a approuvé un ensemble de conclusions et de recommandations ouvrant la voie à la finalisation de
- Une décision d'appliquer, dans l'ensemble de la région méditerranéenne, critère pour un niveau minimum commun d'amendes pour chaque infraction prévue dans les annexes de MARPOL ; et
- Un rapport commun de détection/enquête sur la pollution marine par les hydrocarbures, pour faciliter les échanges entre les États côtiers méditerranéens et soutenir les procédures judiciaires.
La réunion s’est également accordé d'explorer comment développer les modalités d'une éventuelle création et fonctionnement d'un « Fonds bleu » régional, qui pourrait être constitué d'une partie des amendes provenant des rejets illicites de pollution des navires perçus par les États côtiers méditerranéens.
UNE RÉUNION INTERGOUVERNEMENTALE RÉUSSIE STIMULANT LA PREVENTION ET LA RÉPONSE A LA POLLUTION MARINE PAR LES NAVIRES EN MEDITERRANEÉ
Les activités maritimes sont essentielles pour le transport de marchandises et de passagers à travers la Méditerranée et représentent d'importants moteurs de pollution marine dans le bassin. Selon l'Étude sur les tendances et les perspectives de la pollution marine, du trafic maritime et de l'offshore du REMPEC (2021), un peu plus de 24 % de la flotte mondiale de navires a fait escale ou a transité par la Méditerranée en 2019, alors que les projections indiquent que le nombre futur d’escales pourraient diminuer (de -11,2 % en 2050), tandis que le nombre de transits pourrait augmenter (+38,2 % en 2050), confirmant le rôle de la Méditerranée dans le commerce maritime mondial.
Les activités maritimes sont essentielles pour le transport de marchandises et de passagers à travers la Méditerranée et représentent d'importants moteurs de pollution marine dans le bassin. Selon l'Étude sur les tendances et les perspectives de la ...
Les activités maritimes sont essentielles pour le transport de marchandises et de passagers à travers la Méditerranée et représentent d'importants moteurs de pollution marine dans le bassin. Selon l'Étude sur les tendances et les perspectives de la pollution marine, du trafic maritime et de l'offshore du REMPEC (2021), un peu plus de 24 % de la flotte mondiale de navires a fait escale ou a transité par la Méditerranée en 2019, alors que les projections indiquent que le nombre futur d’escales pourraient diminuer (de -11,2 % en 2050), tandis que le nombre de transits pourrait augmenter (+38,2 % en 2050), confirmant le rôle de la Méditerranée dans le commerce maritime mondial. Les activités maritimes génèrent diverses pressions sur le milieu marin, en autre la perte ou le rejet de déchets solides contribuant à la pollution par les déchets marins, les émissions de polluants gazeux et de particules dans l'atmosphère, l'émission de bruit sous-marin continu, le rejet d'hydrocarbures et d'autres contaminants dans le eaux marines, introduction d'espèces envahissantes par les eaux de ballast et salissures des coques.
Pour faire face aux impacts des activités maritimes sur l'environnement marin, la quatorzième réunion des correspondants du Centre régional méditerranéen pour l'intervention d'urgence contre la pollution marine accidentelle (REMPEC) (31 mai - 2 juin), à laquelle ont participé les correspondants de 20 (sur 21) pays du littoral Méditerranéen ont examiné un ensemble de documents stratégiques et techniques.
Proposition conjointe et coordonnée sur la désignation de l'ECA Med SOX approuvée:
Une proposition visant à désigner l'ensemble de la mer Méditerranée comme zone de contrôle des émissions d'oxydes de soufre (ECA) (SOx) en vertu de la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL) a été approuvée lors la réunion par les représentants des pays méditerranéens.
Un ECA méditerranéen impliquerait une réduction à 0,1% m/m de la teneur en soufre du fioul utilisé à bord des navires dans la zone, contre la limite globale obligatoire de 0,50%.
La Méditerranée est une route maritime clé, avec à la fois un trafic maritime interne et une route de transit pour les navires empruntant la route Suez-Gibraltar et entrant dans le bassin depuis le détroit du Bosphore. La réduction de la limite de soufre aurait donc un impact significatif, améliorant la qualité de l'air pour l'ensemble de la mer Méditerranée, en particulier les zones côtières.
Le projet de proposition conjointe et coordonnée sur la désignation de l'ECA SOx Med a été approuvé par la quatorzième réunion des correspondants du REMPEC.
Le REMPEC, administré par l'Organisation maritime internationale (OMI) en collaboration avec le Secrétariat du Plan d'action pour la Méditerranée du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE/PAM), aide les États côtiers méditerranéens à renforcer leurs capacités nationales pour prévenir la pollution marine par les navires et agir en cas d'incidents majeurs. Le REMPEC a été créé dans le cadre du PAM pour soutenir la protection de l'environnement en mer Méditerranée, adopté par les Parties contractantes à la Convention de Barcelone pour la protection de la Méditerranée.
La prochaine étape dans la désignation de l'ECA SOx Med est la soumission du projet de proposition conjointe à la réunion des correspondants du PAM (prévue du 13 au 17 septembre 2021). Il sera ensuite soumis pour adoption à la 22ème réunion des Parties contractantes à la Convention de Barcelone et à ses protocoles (COP 22) (prévue à Antalya, Turquie, du 7 au 10 décembre 2021).
Sous réserve de son adoption par la COP 22, la proposition sera soumise au Comité de protection de l'environnement marin (MEPC) de l'OMI. Le MEPC examinera ensuite la proposition de l’ECA Sox Med pour approbation et adoption ultérieure.
Il existe actuellement quatre autres ECA SOX dans le monde : la région de la mer Baltique ; la zone de la mer du Nord ; La zone nord-américaine ; et la zone de la mer des Caraïbes aux États-Unis.
Stratégie Méditerranéenne soutenu
La réunion des correspondants du REMPEC a également approuvé la Stratégie méditerranéenne pour la prévention et la lutte contre la pollution marine provenant des navires (2022-2031). Celui-ci a pour vision de créer « un environnement marin et côtier méditerranéen propre et sain avec un secteur maritime durable et sans pollution, soutenu par un système d'application rigoureux et une coopération multisectorielle renforcée, au profit des générations présentes et futures ».
Sept objectifs stratégiques pour les dix prochaines années ont été définis :
- prévenir, préparer et répondre à la pollution opérationnelle, illégale et accidentelle par les hydrocarbures et les SNPD provenant des navires
- promouvoir et soutenir le développement et la mise en œuvre de solutions innovantes pour atténuer et répondre au changement climatique
- réduire et surveiller les émissions atmosphériques des navires à un niveau qui ne soit pas nocif pour l'environnement marin ou la santé de la population côtière de la Méditerranée
- prévenir et réduire les déchets (notamment plastiques) entrant dans le milieu marin en provenance des navires, afin de limiter l'impact environnemental, sanitaire et socio-économique des déchets marins en Méditerranée
- eliminer l'introduction d'espèces non indigènes par les activités de transport maritime
- réussir à gérer une Méditerranée, sûre et sans pollution, avec une planification spatiale marine intégrée et la désignation de zones spéciales, où les activités de navigation ont un impact limité sur l'environnement marin
- identifier et comprendre collectivement les problèmes émergents liés à la pollution par les navires en Méditerranée, et définir les actions requises pour résoudre les problèmes identifiés.
Approbation de la stratégie de gestion des eaux de ballast des navires
La réunion a également approuvé la Stratégie de gestion des eaux de ballast des navires pour la mer Méditerranée (2022-2027). Cela vise à établir un cadre pour une approche régionale harmonisée en Méditerranée sur le contrôle et la gestion des eaux de ballast des navires, conformément aux exigences et aux normes de la Convention de l'OMI sur la gestion des eaux de ballast.
Ces derniers seront examinés par la prochaine réunion des correspondants du PNUE/PAM (Athènes, Grèce, mi-septembre 2021) pour approbation, et par la COP22 pour leur adoption.
Document d’orientation et Manuel approuvé
La réunion a adopté:
Document d’orientation pour l’identification et la désignation de zones maritimes particulièrement vulnérables en lien avec les aires spécialement protégées d’importance méditerranéenne visant à aider les pays méditerranéens à déterminer s'il existe des zones maritimes relevant de leur juridiction qui auraient besoin de la protection offerte par leur désignation en tant que PSSA ou non, et à fournir des conseils sur la préparation d'une soumission à l'OMI pour la désignation d'une PSSA.
Manuel d’intervention en cas de déversement en mer de HNS – Multirégional Accords de Bonn, HELCOM, REMPEC développé grâce à un effort interrégional, avec la participation du REMPEC, l'Accord de Bonn pour la Grande Mer du Nord et ses approches et la Commission d'Helsinki (HELCOM) pour la mer Baltique. L'objectif de ce manuel est de fournir des orientations opérationnelles aux premiers intervenants et aux décideurs lors d'un incident maritime en mer ou dans un port impliquant des SNPD. Il sera soumis au sous-comité de l'OMI sur la prévention et la lutte contre la pollution (PPR 9), pour contribuer à « l'élaboration d'un guide opérationnel sur la réponse aux déversements de substances nocives et dangereuses (SNPD) ».
Ce sont les résultats d'une approche collaborative et consultative avec les 22 Parties contractantes à la Convention de Barcelone, à travers le réseau établi de points focaux nationaux responsables des politiques liées à la pollution marine due aux activités maritimes et des mesures pour la combattre, et avec les partenaires du REMPEC.
RÉUNION RÉGIONALE DES EXPERTS SUR LA DÉSIGNATION ÉVENTUELLE DE LA MER MÉDITERRANÉE DANS SON ENSEMBLE EN TANT QUE ZONE DE CONTRÔLE DES ÉMISSIONS D’OXYDES DE SOUFRE (ECA SOX MED) EN VERTU DE L’ANNEXE VI DE MARPOL
Les émissions atmosphériques des navires contribuent à la dégradation globale de la qualité de l'air dans la région méditerranéenne, et plus particulièrement dans les États côtiers méditerranéens. Les émissions d'oxydes de soufre (SOx) peuvent ...
Les émissions atmosphériques des navires contribuent à la dégradation globale de la qualité de l'air dans la région méditerranéenne, et plus particulièrement dans les États côtiers méditerranéens. Les émissions d'oxydes de soufre (SOx) peuvent provoquer des pluies acides et peuvent se combiner avec d'autres polluants pouvant générer des particules fines, et ainsi entraîner des maladies respiratoires et cardiovasculaires, notamment des asthmes infantiles, ainsi qu'une réduction de l'espérance de vie et une augmentation des décès prématurés. Une qualité de l’air optimal signifie une meilleure santé, y compris une vulnérabilité réduite au COVID-19 - connu pour prendre des formes aiguës lorsque le virus rencontre des conditions sous-jacentes - et d'autres maladies de son acabit.
Dans ce contexte le Centre régional méditerranéen pour l'intervention d'urgence contre la pollution marine accidentelle (REMPEC) a tenu à distance la Réunion régionale des experts sur la désignation éventuelle de la mer Méditerranée dans son ensemble en tant que zone de contrôle des émissions d’oxydes de soufre (ECA SOx Med) conformément à l'annexe VI de la convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL) les 27-28 avril 2021. Cette réunion, a été financée par Fonds d’affectation spécial pour la Méditerranée (MTF) et a été organisée en coopération avec le Secrétariat de la Convention de Barcelone - Unité de coordination pour le Plan d'action pour la Méditerranée du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE/PAM) et ses Composantes, notamment le Programme Méditerranéen d'Évaluation et de Contrôle de la Pollution (MED POL) ainsi que le Centre d'Activités Régionales du Plan Bleu (CAR/PB).
La réunion régionale d'experts sur la désignation possible de l'ECA Med SOx a réuni plus de 50 participants de 20 des 22 Parties contractantes à la Convention de Barcelone, ainsi que des représentants d'organisations régionales et internationales pertinentes. La réunion a été organisée dans le cadre de la mise en œuvre de la décision IG.24/8 sur la feuille de route pour une proposition de désignation éventuelle de la mer Méditerranée, dans son ensemble, en tant que zone de contrôle des émissions d'oxydes de soufre conformément à l'annexe VI de MARPOL ( « la feuille de route »).
La réunion a examiné les résultats des travaux ultérieurs du comité technique d'experts sur les ECA SOx et a convenu d'un ensemble de conclusions et de recommandations avant leur soumission à la quatorzième réunion des correspondants du REMPEC qui se tiendra à distance de 31 mai au 2 juin 2021. En particulier, la réunion :
- était satisfait que les connaissances nécessaires aient été rassemblées, les études nécessaires aient été préparées et que le projet initial de soumission à l'OMI pour une proposition de désignation éventuelle de l'ECA SOx Med ait été mis à jour, conformément à la feuille de route et conformément aux Termes de référence élaborés par le Secrétariat et approuvés par le comité technique d'experts des ECA(s) SOx ;
- a été d'avis que la réalisation d'études complémentaires a permis de mieux répondre aux critères et procédures de désignation des zones de contrôle des émissions définis à l'appendice III de l'annexe VI de MARPOL ;
- a considéré que la poursuite des travaux du comité technique d'experts sur les ECA(s) SOx avait été menée à bien dans les délais approuvés de la feuille de route ; et
- est convenu, sur la base des résultats des travaux ultérieurs du comité technique d'experts des ECA(s) SOx, de prendre le projet de soumission finalisé à l'OMI, comme base pour la soumission éventuelle d'une proposition conjointe et coordonnée pour la désignation du ECA SOx Med proposé à l'OMI
SURVEILLANCE DE L’IMPACT DE L’ACTIVITÉ OFFSHORE SUR L’ENVIRONNEMENT
Les accidents potentiels causés par des activités offshore pourraient entraîner des conséquences néfastes à long terme sur les écosystèmes fragiles et la biodiversité de la mer Méditerranée en raison d’une nature réduite ainsi qu’une hydrodynamique ...
Les accidents potentiels causés par des activités offshore pourraient entraîner des conséquences néfastes à long terme sur les écosystèmes fragiles et la biodiversité de la mer Méditerranée en raison d’une nature réduite ainsi qu’une hydrodynamique particulière. Dans ce contexte, cela pourrait avoir un impact négatif sur les économies des États côtiers méditerranéens, en particulier les secteurs du tourisme et de la pêche. Par conséquent, les Parties contractantes de la Convention de Barcelone ont adopté en 2016 le Plan d'action offshore en Méditerranéen dans le cadre du Protocole pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution résultant de l'exploration et de l'exploitation du plateau continental et des fonds marins et de son sous-sol (Décision IG .22/3).
Le Centre régional méditerranéen pour l'intervention d'urgence contre la pollution marine accidentelle (REMPEC) a organisé entre le 3 et le 4 juin 2021 la Troisième réunion du sous-groupe sur l’impact environnemental du Groupe du pétrole et du gaz en mer de la Convention de Barcelone (BARCO OFOG) sur l'impact environnemental en coordination avec le Programme des Nations Unies pour l'environnement/Plan d'action pour la Méditerranée (PNUE/MAP). La réunion a réuni des représentants des Parties contractantes et des observateurs représentant les organisations internationales pertinentes et le PNUE/PAM ainsi que les organisations intergouvernementales régionales et internationales pertinentes, les organisations non gouvernementales et le secteur privé.
La réunion de l'OFOG a examiné et fourni des orientations supplémentaires sur les principaux résultats des activités menées durant l'exercice biennal en cours, en relation avec la mise en œuvre du Plan d'action offshore méditerranéen. Plus précisément, cette réunion technique a analysé le projet révisé des Normes et lignes directrices révisées pour la conduite des évaluations de l'impact environnemental (EIE). Les annexes modifiées du Protocole offshore méditerranéen et les activités proposées dans le programme de travail pour l'exercice biennal 2022-2023. Ce dernier sera soumis pour approbation à la prochaine réunion des points correspondants du PNUE/PAM (Athènes, Grèce, 14-17 septembre 2021) et pour adoption par la vingt-deuxième réunion ordinaire des Parties contractantes à la Convention de Barcelone et
Le plan d'action et la stratégie de mobilisation des ressources connexe préparés par le Secrétariat et bien réceptionné par les pays méditerranéens et les partenaires assureront la durabilité du système dans le but d’atteindre les objectifs du Plan d'action. Les meilleures pratiques et les enseignements tirés ont été partagés entre les Parties contractantes au Protocole Offshore, les organisations intergouvernementales régionales et internationales concernées et les Partenaires du PAM.
L'OFOG a été créé par la COP pour servir d'organe consultatif auprès des Parties contractantes à la Convention de Barcelone en ce qui concerne le Protocole Offshore. L'OFOG se réunit tous les deux ans pour aider à l'identification des meilleures pratiques et pour assurer un suivi et une évaluation des impacts de ces activités conformément à la politique globale adoptée dans le cadre du Plan d'action pour la Méditerranée.
GEF ADRIATIC : IMPACT SOUS-RÉGIONAL ET BÉNÉFICES PLUS LARGES
Le 28 juin 2021, le Ministère de l'écologie, de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme du Monténégro a accueilli la conférence finale du projet GEF Adriatic, financé par le FEM (sous les domaines d'intervention « Eau internationale » et « Biodiversité ») et mis en œuvre par l'Unité de coordination du PNUE/PAM et ses centres d'activités régionales : le CAR/PAP et le CAR/ASP.
Le 28 juin 2021, le Ministère de l'écologie, de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme du Monténégro a accueilli la conférence finale du projet GEF Adriatic, financé par le FEM (sous les domaines d'intervention « Eau internationale » et ...
Le 28 juin 2021, le Ministère de l'écologie, de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme du Monténégro a accueilli la conférence finale du projet GEF Adriatic, financé par le FEM (sous les domaines d'intervention « Eau internationale » et « Biodiversité ») et mis en œuvre par l'Unité de coordination du PNUE/PAM et ses centres d'activités régionales : le CAR/PAP et le CAR/ASP. Des représentants des institutions nationales compétentes d'Albanie et du Monténégro, les deux pays où le projet a été mis en œuvre pendant trois ans, ont assisté à la conférence qui s'est tenue dans la ville monténégrine d'Herceg Novi pour faire le point sur ce qui a été réalisé.
Le projet constitue un appui aux efforts nationaux pour mettre en œuvre l'approche écosystémique dans la sous-région adriatique de la Méditerranée. Cette approche considère les relations entre toutes les différentes interactions humaines avec les zones marines et côtières et les écosystèmes dont elles dépendent. Ces interactions sont ensuite intégrées dans un plan global de développement durable grâce à un outil appelé planification de l’espace maritime (PEM).
Au sein du système PNUE/PAM - Convention de Barcelone, l'approche écosystémique fait référence à une feuille de route (avec des jalons et un calendrier) menant à la réalisation de la vision d'une « Méditerranée saine avec des écosystèmes marins et côtiers productifs et biologiquement diversifiés au profit de des générations présentes et futures ». Dans le cadre de cette feuille de route, les Parties contractantes ont adopté onze objectifs écologiques qui traitent des éléments clés de l'environnement marin et côtier méditerranéen. Ces objectifs sont au cœur d'un système régional harmonisé qui permet au PNUE/PAM et aux Parties contractantes de surveiller la santé des écosystèmes méditerranéens : le Programme intégré de surveillance et d'évaluation de la mer Méditerranée et les critères d'évaluation qui lui sont associés (IMAP).
Adopté par les Parties contractantes en 2016, l'IMAP a transformé la manière dont le suivi et l'évaluation de l'état de l'environnement marin et côtier sont menés. Les composantes du PNUE/PAM, y compris le CAR/PAP et le CAR/ASP, soutiennent les pays méditerranéens dans cette entreprise.
« Nous avons reçu un coup de pouce considérable pour nos obligations nationales de conservation en vertu de la Convention de Barcelone en travaillant avec le GEF Adriatic, qui a également aidé à nous rapprocher des exigences relatives à notre candidature à l'UE. Nous avons considérablement augmenté nos capacités nationales pour évaluer, surveiller et gérer nos ressources marines dans le cadre du tout premier processus de planification de l'espace maritime à grande échelle au Monténégro », a déclaré Ivana Stojanovic du Ministère de l'écologie, de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme du Monténégro.
Zamir Dedej de l'Agence nationale des aires protégées et du Ministère du tourisme et de l'environnement d'Albanie, a déclaré : « Notre environnement marin est une ressource nationale inestimable, et nous devons faire davantage pour le préserver. Le projet GEF Adriatic s'est avéré être une excellente occasion de commencer à gérer l'Adriatique avec la vision globale intégrée qu'un tel objectif requiert. Les études et la surveillance marines qui ont été réalisées constituent une excellente base pour la future planification de l'espace maritime en Albanie et au-delà. »
Le projet a renforcé les capacités nationales de gestion marine sous-régionale grâce à une démonstration ciblée d'outils et de pratiques efficaces dans les deux pays. Des recherches empiriques respectant les standards de l'IMAP ont été mises en œuvre, et les premiers programmes de surveillance intégrée ont été préparés. Des évaluations scientifiques en vue de l'atteinte du bon état environnemental ont également été menées conformément au système IMAP INFO, le système d'information qui sous-tend l'échange de données et d'informations entre les Parties contractantes à la Convention de Barcelone. Au Monténégro, un processus national de PEM a été initié avec le soutien du projet.
Le projet a favorisé la collaboration en rassemblant un large éventail d'acteurs (gouvernement, universités, entreprises et société civile) pour lutter contre l'impact des activités socio-économiques, y compris celles liées à l'économie bleue, sur les systèmes naturels.
La multiplication des initiatives de recherche pour améliorer la compréhension collective des processus de dégradation de l'environnement, y compris ceux entraînés par les espèces non indigènes, les déchets marins, la pollution et le changement climatique, fournit une base pour des initiatives de protection marine ciblées et une PEM à long terme plus efficace. Le projet GEF Adriatic a notamment permis de faire germer l'idée de développer un nouveau centre de recherche marine en Albanie.
« Le projet FEM Adriatique a eu un impact démonstratif puissant qui se répercutera bien au-delà de l'Adriatique, en particulier dans la promotion des processus de planification de l'espace maritime basés sur l'approche écosystémique », a déclaré Tatjana Hema, coordonnatrice du Secrétariat de la Convention de Barcelone du PNUE/PAM. « Garantir le bon état environnemental de la mer Méditerranée et de ses côtes, soutenir la restauration des écosystèmes et veiller à ce que chacun puisse bénéficier de leurs services de manière équitable et durable est au cœur de notre partenariat de longue date avec le FEM », a ajouté Mme Hema.
LANCEMENT DE LA PLATEFORME DE CONNAISSANCES SUR L'ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
En mai et juin, les activités finales du projet Interreg AdriAdapt ont été réalisées. Le CAR/PAP du PNUE PAM, en collaboration avec les partenaires croates du projet, a organisé la conférence finale « Le climat change, et nous devrions aussi ! » ...
En mai et juin, les activités finales du projet Interreg AdriAdapt ont été réalisées. Le CAR/PAP du PNUE PAM, en collaboration avec les partenaires croates du projet, a organisé la conférence finale « Le climat change, et nous devrions aussi ! » pour le public croate le 11 mai, tandis que les partenaires italiens se sont réunis le lendemain. La conférence finale du projet AdriAdapt s'est tenue le 9 juin sous le nom de « Connaissances en matière de résilience locale », et contrairement aux deux précédentes qui se sont tenues en langues nationales, celle-ci s'est tenue en anglais.
Le projet Interreg AdriAdapt est un effort conjoint de six partenaires italiens et de cinq partenaires croates dans le but de promouvoir la résilience climatique locale et régionale grâce au développement de la plateforme de connaissances nécessaire pour identifier les options appropriées pour l'adaptation au changement climatique et la planification qui va de paire. Le projet AdriAdapt est financé par l'Union européenne à partir du Fonds régional européen.
Les derniers événements en ligne en mai et juin ont réuni des représentants des autorités locales et régionales, des agences de développement et des centres concernés et le public concerné. Les participants ont eu l'occasion d'apprendre comment les décideurs peuvent renforcer la résilience et l'adaptation de leurs comtés/villes/municipalités aux impacts du changement climatique. En plus de l'idée et des initiatives réussies, une plateforme de connaissances sur l'adaptation (adriadapt.eu) a été présentée, ainsi que diverses opportunités de financement.
Tout le matériel sur la plateforme adriadapt.eu est également disponible en anglais, et peut être utilisé et capitalisé par tous les pays du bassin méditerranéen.
PRIX WEMED : RENCONTREZ LE JURY QUI ÉVALUERA LES CANDIDATURES
L'appel à candidatures pour la première édition du Prix méditerranéen de la durabilité (WeMed) s'est clôturé le 15 juillet 2021. Le SCP/RAC initie maintenant le processus d'évaluation pour sélectionner les trois lauréats finaux commence maintenant.
L'appel à candidatures pour la première édition du Prix méditerranéen de la durabilité (WeMed) s'est clôturé le 15 juillet 2021. Le SCP/RAC initie maintenant le processus d'évaluation pour sélectionner les trois lauréats finaux commence ...
L'appel à candidatures pour la première édition du Prix méditerranéen de la durabilité (WeMed) s'est clôturé le 15 juillet 2021. Le SCP/RAC initie maintenant le processus d'évaluation pour sélectionner les trois lauréats finaux commence maintenant.
Qui est le jury du Prix WeMed 2021?
Le jury WeMed est composé de sept experts internationaux sur l'entrepreneuriat durable, les politiques publiques d’appui à l’économie circulaire et le financement de l'économie verte et circulaire. Les membres du jury sont :
- Mme Jihen Boutiba, Secrétaire Générale de l'Union Méditerranéenne des Confédérations d'Entreprises (BUSINESSMED), basée à Tunis.
- Dr Mounir Temmam, Expert senior en évaluation des politiques publiques dans le domaine de l'environnement chez Enviro Consulting International, basé à Rabat.
- Mme Maya Karkour, spécialiste de l'environnement et de l'économie circulaire chez EcoConsulting and the Circular Hub, basée à Beyrouth.
- Mme Pilar Chiva, responsable du département d'économie circulaire à l'Agence des déchets de Catalogne, considérée comme une référence en matière de prévention et de gestion des déchets et de promotion de l'économie circulaire, basée à Barcelone.
- Ramon Farreny, spécialiste de l'économie circulaire et de l'entrepreneuriat vert chez Inèdit, un studio d'éco-innovation stratégique travaillant à la transition vers un avenir intelligent, prospère et durable, basé à Barcelone.
- Mme Zoé Luçon, Experte senior en investissement durable et mesure d'impact chez ANIMA Investment Network et THE NEXT SOCIETY, basée à Marseille.
- Giorgio Mosangini, chef d'équipe du département d’entrepreneuriat vert et de la société civile au Centre d'activités régionales pour la consommation et la production durables (SCP/RAC).
Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur leur expérience professionnelle et les institutions prestigieuses qu’ils représentent, nous vous invitons à consulter le site Web du WeMed Award.
Comment le processus d'évaluation du prix WeMed fonctionne-t-il?
Tout d'abord, le Secrétariat du prix WeMed, le SCP/RAC procèdera à une première sélection pour identifier toutes les candidatures qui répondent pleinement aux critères d’éligibilités définis. Ensuite, l’équipe du SCP/RAC procédera à une évaluation plus détaillées de toutes les candidatures pré-selectionnées sur la base de critères d'évaluation détaillés pour chaque catégorie (en particulier l'impact environnemental, social et économique des modèles commerciaux durables et le suivi des performances, le financement durable et l'approche participative des initiatives des autorités publiques).
Sur la base du nombre de points obtenus, les 10 meilleures candidatures de chaque catégorie (A.1 modèles commerciaux en phase de démarrage, A.2 modèles commerciaux en phase de croissance et B. autorités publiques) seront sélectionnées comme finalistes et seront soumises au jury du prix WeMed. Les membres du jury évalueront les candidatures séparément puis se réuniront durant la première quinzaine de septembre pour sélectionner ensemble les lauréats finaux de chaque catégorie. Les noms seront annoncés lors de la cérémonie de remise des prix WeMed qui aura lieu en octobre 2021. Vous pouvez vous inscrire à la newsletter WeMed Award pour être informé de la date finale de la cérémonie.
COMBLER LE FOSSÉ SUR LA MISE EN OEUVRE DU PLAN D’URGENCE NATIONAL EN RÉGION MEDITERRANNÉE– ATELIER NATIONAL EN BOSNIE ET HERZEGOVINE
Entre le 27 et le 29 avril 2021, Neum, la seule ville côtière de Bosnie-Herzégovine, a accueilli deux activités pour l'élaboration du plan d'urgence national de Bosnie-Herzégovine, à savoir l'atelier national sur la réponse d'urgence aux incidents ...
Entre le 27 et le 29 avril 2021, Neum, la seule ville côtière de Bosnie-Herzégovine, a accueilli deux activités pour l'élaboration du plan d'urgence national de Bosnie-Herzégovine, à savoir l'atelier national sur la réponse d'urgence aux incidents de pollution marine au niveau managérial. (27-28 avril 2021) et la réunion des autorités compétentes en charge du Plan national d'urgence de Bosnie-Herzégovine (29 avril 2021).
Cette activité est une autre démonstration de l'approche intégrée du Plan d'action pour la Méditerranée du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE/PAM) et de sa Composante. Le développement du Plan d’urgence national coordonné et dirigé par le Centre régional méditerranéen pour l'intervention d'urgence contre la pollution marine accidentelle (REMPEC), fait partie intégrante du développement du Programme de gestion des zones côtières (CAMP) pour la Bosnie-Herzégovine. Le projet CAMP est réalisé dans le cadre de la Convention de Barcelone, sous la direction du Centre d'activités régionales du Programme d'actions prioritaires (CAR/PAP).
L'atelier a réuni 18 participants comprenant des hauts fonctionnaires, des cadres et des administrateurs des autorités et services étatiques, fédéraux, cantonaux et locaux dont les responsabilités incluent la réponse aux urgences civiles et aux affaires maritimes.
L'objectif de l'atelier était de fournir les connaissances nécessaires pour leur permettre de jouer un rôle actif dans les prochaines phases du développement du Plan d’urgence National, la réunion visait à présenter le plan de travail pour le développement du Plan d’urgence National, et échanger sur le plan proposé et convenir de la marche à suivre pour sa mise en œuvre et son achèvement.
La réunion a été présidée par un représentant du ministère du Commerce extérieur et des Relations extérieures de Bosnie-Herzégovine, qui est l'agence en charge du projet CAMP, puis secondé par le chef du bureau du REMPEC qui a adressé un discours d'introductif via Skype.
Ces événements ont permis de mieux comprendre les dispositions étatiques, fédérales et cantonales pertinentes pour les situations d'urgence civile, les relations entre les différentes autorités, et ont également fourni des contributions utiles pour les prochaines phases du projet, y compris la préparation du projet de plan d'urgence national de la Bosnie-Herzégovine, l'organisation d'un exercice national de deux jours pour tester le premier essai du Plan National d’urgence , suivi d'une réunion pour examiner le projet de Plan d’urgence National.
SCP/RAC ET EXPÉDITIONS MED SIGNENT UN ACCORD DE PARTENARIAT POUR LUTTER CONTRE LA POLLUTION PLASTIQUE EN MÉDITERRANÉE
Un nouveau partenariat prometteur a été signé le 20 mai 2021 entre l'association Expéditions MED et le Centre d'Activités Régional pour la Consommation et la Production Durables (SCP/RAC) pour unir leurs forces et relever les défis environnementaux, ...
Un nouveau partenariat prometteur a été signé le 20 mai 2021 entre l'association Expéditions MED et le Centre d'Activités Régional pour la Consommation et la Production Durables (SCP/RAC) pour unir leurs forces et relever les défis environnementaux, sociaux et économiques liés au plastique pollution en Méditerranée.
A travers ce partenariat, les deux organisations visent à accroître l'impact de leurs actions respectives dans le domaine de la lutte contre les déchets marins et l'identification de solutions locales.
Expédition MED crée des expositions mobiles dans le cadre de son programme pilote « Mer Méditerranée sans plastique - Expositions pour l'éducation », avec trois pays partenaires : le Maroc, l'Algérie et l'Italie. Ces expositions mobiles retraceront les sources, origines et impacts des déchets plastiques et présenteront des solutions durables adaptées aux pays partenaires.
Cette collaboration porte, pour ces expositions, sur la création de contenus promouvant des solutions innovantes dans la lutte contre la pollution par les déchets plastiques pour chaque pays. L'objectif principal est de sensibiliser la population méditerranéenne afin de mieux connaître et faire face aux défis de la pollution plastique.
SCP/RAC développe son activité autour de sa stratégie à moyen terme sur les plastiques visant à réduire et prévenir la pollution plastique, réduire la toxicité et augmenter la durabilité des plastiques, renforcer l'utilisation de la pensée cycle de vie et soutenir l'innovation.
APERÇU DE LA RÉUNION DES POINTS FOCAUX NATIONAUX DU SCP/RAC
Du 1er au 3 juin 2021, le SCP/RAC a réuni ses Points Focaux Nationaux pour leur 13e réunion, qui a été organisée en ligne.
L'objectif principal de cette réunion était d'informer les Points Focaux Nationaux du Centre d'Activités Régionales pour la ...
Du 1er au 3 juin 2021, le SCP/RAC a réuni ses Points Focaux Nationaux pour leur 13e réunion, qui a été organisée en ligne.
L'objectif principal de cette réunion était d'informer les Points Focaux Nationaux du Centre d'Activités Régionales pour la Consommation et la Production Durables (SCP/RAC) sur les activités en cours et futures du Centre ainsi que de passer en revue les activités du SCP/RAC conformément aux le Programme de travail 2020-2021 adopté lors de la COP de Barcelone (COP21) tenue à Naples en décembre 2019.
Les points focaux ont également discuté et approuvé des sujets importants en vue de la prochaine COP de la Convention de Barcelone qui se tiendra en décembre 2021 à Antalya (COP22).
Les principaux points discutés comprenaient les activités clés développées au cours de l'exercice biennal 2020-2021 :
L'évaluation à mi-parcours du Plan d'Action Régional sur la Consommation et la Production Durables (CPD-RAP)
Le CPD-RAP est le premier accord intergouvernemental du bassin méditerranéen à établir un cadre d'action régional de 2016 à 2027 pour favoriser la transition vers une économie plus durable et circulaire. Six ans après son adoption par les Parties contractantes à la Convention de Barcelone, le SCP/RAC a réalisé une évaluation à mi-parcours pour évaluer les progrès accomplis. L'évaluation a souligné qu'il est encore nécessaire d'intensifier les efforts en faveur de la CPD et de l'économie circulaire. Il a également souligné le rôle des initiatives financées par l'UE comme Switchmed, ainsi que d'autres projets ENI-CBC-Med ou InterregMed, jouent dans la mise en œuvre des activités SCP-RAP dans la région.
Le plan d'action CPD aborde les principales activités humaines qui ont un impact sur l'environnement marin et côtier méditerranéen. Il définit des objectifs communs et identifie des actions guidant la mise en œuvre de la CPD dans quatre domaines prioritaires, à savoir l'alimentation, la pêche et l'agriculture ; la fabrication de biens de consommation ; le Tourisme et le Logement et construction. Ces domaines sont les principales causes de production de pollution et de pressions environnementales dans la région. Les points focaux nationaux ont soutenu les recommandations formulées, suggérant de ne pas ajouter de nouveaux secteurs comme le transport, l'énergie ou la logistique, car les secteurs actuels du plan d'action régional CPD sont extrêmement pertinents pour la CPD et l'économie circulaire, par conséquent les efforts doivent être concentrés sur ceux-ci.
Mise à jour de la liste des indicateurs CPD
Afin de suivre les progrès du CPD-RAP, une série d'indicateurs a été développée pour analyser l'état de la consommation et de la production durables dans les pays méditerranéens.
Avec l'appui de SwitchMed, la liste des indicateurs CPD a désormais été revue (ajout de nouveaux indicateurs en lien avec les ODD par exemple), sa base de données mise à jour et des fiches d'information pour chacun des indicateurs sélectionnés sont en cours de préparation. Les indicateurs – qui englobent six domaines thématiques et un ensemble de macro-indicateurs – ont été sélectionnés parmi des indicateurs internationaux existants ou de nouveaux indicateurs pour les Objectifs de développement durable (ODD).
Les points focaux nationaux ont salué la nouvelle liste et l'inclusion de nouveaux indicateurs et ont également exprimé leur satisfaction pour le travail conjoint avec Plan Bleu/Centre d'Activités Régional qui a abouti à l'intégration de la liste des indicateurs CPD et des fiches d'information associées au sein de l'Observatoire méditerranéen de l'environnement. et Développement Durable.
Les lignes directrices sur la lutte contre les produits plastiques à usage unique en Méditerranée
Le 2e jour de la réunion, l'attention a été attirée sur les travaux du SCP/RAC concernant la prévention des déchets marins et de la pollution plastique avec la présentation et la révision des Lignes directrices sur la lutte contre les produits en plastique à usage unique en Méditerranée.
Auparavant, Mme Hara Xirou, experte d'Eunomia Research & Consulting IKE, a exposé les principales conclusions du document d'information préparé pour la rédaction des lignes directrices. Ce document d'information fournit des informations de base sur la consommation, la gestion de la fin de vie et les impacts associés aux bouteilles de boissons, y compris les bouchons et les couvercles ; contenants alimentaires ; pailles et filtres à cigarettes en Egypte, au Maroc, au Monténégro et en Grèce.
Une fois finalisées, les lignes directrices seront proposées pour adoption lors de la COP22 de la Convention de Barcelone en décembre.
La qualité du document a été reconnue par les points focaux nationaux qui ont exprimé leur satisfaction sur l'analyse de l'effet des différentes mesures politiques dans un contexte méditerranéen et la pertinence de telles lignes directrices pour soutenir le Plan régional de gestion des déchets marins.
Mesures de politique régionale pour soutenir les entreprises de l'économie verte et circulaire
Le dernier jour de la réunion et avant la rédaction de la conclusion et des recommandations, un dernier point, mais non le moindre, a été présenté aux points focaux nationaux. L'équipe du domaine politique a présenté le travail effectué pour la préparation d'un ensemble de mesures régionales visant à soutenir le développement des entreprises vertes et circulaires et à renforcer la demande de produits plus durables, à la suite de la décision IG de la COP21. 24/13. Ils ont également présenté le projet consolidé des mesures régionales proposées, examiné après sa révision par les experts nationaux nommés par les points focaux du SCP/RAC pour soutenir le processus.
Lors de la dernière COP21, les pays méditerranéens ont demandé la préparation d'un « ensemble de mesures régionales pour soutenir le développement des entreprises vertes et circulaires et renforcer la demande pour des produits plus durables ». Après qu'un groupe d'experts ait analysé la situation dans chacun des 21 pays et qu'une consultation régionale ait eu lieu avec de nombreuses parties prenantes, le SCP/RAC a publié la « Synthèse régional des recommandations politiques ». Cela a servi de base à la préparation d'un ensemble de 12 mesures régionales qui seront présentées à la COP22 pour adoption par les Parties contractantes.
Le programme de support Switchers et la plateforme Switchers.org
La réunion a été l'occasion de présenter le récent succès du programme de soutien aux Switchers, qui, grâce au financement de l'UE et du PNUE/PAM, a rassemblé plus de 100 organisations de soutien aux entreprises (BSO), facilitant les alliances nationales pour coordonner et offrir des services de développement commercial aux entrepreneurs verts et start-ups. Le SCP/RAC offre un soutien technique et financier et a développé un réseau de mentors experts, formant plus de 150 personnes en Méditerranée. 51% de ces experts accrédités sont des femmes.
Switchers.org, une nouvelle plate-forme numérique développée par le SCP/RAC et lancée plus tôt cette année, est un outil essentiel permettant le succès du programme. A ce jour, 1 800 entrepreneurs se sont inscrits et bénéficient désormais d'un accompagnement grâce à ce tout nouvel outil digital, qui permet des interactions entre les acteurs clés de l'écosystème des entreprises et rassemble toutes les méthodologies et outils développés par le SCP/RAC.
L’équipe a présenté TheSwitchers.org en expliquant que « la plate-forme est un écosystème virtuel utilisé par les principaux acteurs du monde de l’entreprise pour trouver leurs voies dans l’offre de services du programme de soutien aux Switchers: Entrepreneurs circulaires et verts, Entreprises Organisations de soutien (BSO), Mentors et Experts, Institutions financières, Décideurs et Acheteurs et consommateurs finaux »
Les Points Focaux ont salué le lancement de la plateforme Switchers.org et ont souligné son importance clé en tant qu'outil de soutien aux entrepreneurs contribuant aux économies vertes et circulaires en Méditerranée. La plateforme est disponible en français, anglais et arabe ; une caractéristique qui a été soulignée par les points focaux.
Vers une meilleure communication de la CPD dans la région
La réunion a également été l'occasion de présenter aux points focaux la stratégie de communication et de marketing du Centre, qui vise à contribuer à la mise en œuvre du mandat du SCP/RAC et à renforcer la sensibilisation et l'engagement des publics, en donnant la priorité et en améliorant la communication basée sur le contenu.
OUVERTURE DES APPELS À CANDIDATURES DU PROGRAMME ENTREPRENEURIAT VERT DE SWITCHMED : COMMENT SCP/RAC PROMEUT UNE TRANSITION VERS L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE DANS 8 PAYS DU SUD DE LA MEDITERRANÉE
SCP/RAC et les Partenariats Nationaux de Soutien aux Switchers lancent des appels à candidatures pour les entrepreneurs verts. Ces opportunités uniques permettront aux candidats sélectionnés de profiter d’un ensemble de méthodologies de développement d’entreprises pour booster l’économie durable et circulaire.
SCP/RAC et les Partenariats Nationaux de Soutien aux Switchers lancent des appels à candidatures pour les entrepreneurs verts. Ces opportunités uniques permettront aux candidats sélectionnés de profiter d’un ensemble de méthodologies de ...
SCP/RAC et les Partenariats Nationaux de Soutien aux Switchers lancent des appels à candidatures pour les entrepreneurs verts. Ces opportunités uniques permettront aux candidats sélectionnés de profiter d’un ensemble de méthodologies de développement d’entreprises pour booster l’économie durable et circulaire.
Conformément à sa mission de promotion de l’économie circulaire, le Centre d’activités régionales pour la consommation et la production durables (SCP/RAC) du Plan d’action pour la Méditerranée du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE/PAM) soutient les entrepreneurs verts à accélérer la transition vers des modes de consommation et de production plus durables. L’ouverture des appels à candidatures du programme Entrepreneuriat Vert que SCP/RAC mène dans le cadre du programme SwitchMed financé par l’UE vise à atteindre cet objectif.
Les Partenariats Nationaux de Soutien aux Switchers (les réseaux locaux de Structures d’appui aux entreprises rassemblés en partenariats qui mettent en œuvre le programme Entrepreneuriat Vert à l’échelle locale) et SCP/RAC ouvrent de telles opportunités pour soutenir les entrepreneurs verts des 8 pays du sud de la Méditerranée dans lesquels SwitchMed est mis en place (soit Algérie, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie) à développer leurs entreprises durables. Dans cette première phase, les candidats qui auront la chance d’être retenus profiteront d’une formation pour développer :
– leurs modèles d’affaires verts : pour les candidats en phase d’idéation, c’est-à-dire les innovateurs ayant une idée d’entreprise verte ;
– leurs plans d’affaires verts : pour les candidats en phase de création, c’est-à-dire les entrepreneurs verts ayant déjà lancé leur activité mais qui n’en sont qu’à leurs débuts.
La mise en œuvre de cette activité représente une autre étape cruciale du programme Entrepreneuriat Vert. Elle fait suite à l’achèvement des Formations de Formateurs, formés dans le but de transférer les méthodologies et outils de pointe de SCP/RAC aux futurs entrepreneurs, notamment grâce à l’utilisation de la nouvelle plateforme numérique, TheSwitchers.org.
Jusqu’à présent, cinq pays ont lancé leurs appels à candidatures et des formations ont commencé. Les appels pour sélectionner des entrepreneurs verts libanais et tunisiens se sont déjà terminés mais ceux d’Israël, du Maroc et de la Palestine sont encore en cours. Les trois pays restant devraient ouvrir leurs appels à candidatures dans les mois à venir.
Les candidats devront d’abord s’enregistrer sur la plateforme et déposer leur candidature dans la section dédiée.
En vue de promouvoir l’eco-innovation chez les jeunes et de contribuer à la réduction du chômage des jeunes, ces derniers seront l’une des principales cibles (avec les femmes) des formations pour le développement du Modèle d’affaires vert. Grâce à la Phase I de SwitchMed (2013-2018) et à l’engagement des partenaires locaux, 2 201 entrepreneurs verts (38 % de femmes) ont bénéficié d’une formation et d’un accompagnement pour développer leurs modèles d’affaires verts dans la région du sud de la Méditerranée.
« THE SWITCHERS TALKS », LE PREMIER ÉVÈNEMENT EN LIGNE CONÇU POUR LA COMMUNAUTÉ SWITCHERS ET LES ENTREPRENEURS VERTS
La communauté Switchers s'est réunie lors d'une réunion en ligne de deux jours pour voir ensemble comment la communauté peut avoir un impact plus fort en termes de visibilité et de transfert de connaissances et quelles sont les stratégies clés pour ...
La communauté Switchers s'est réunie lors d'une réunion en ligne de deux jours pour voir ensemble comment la communauté peut avoir un impact plus fort en termes de visibilité et de transfert de connaissances et quelles sont les stratégies clés pour son développement futur.
Qui sont les Switchers ? The Switchers est une communauté de 400 entrepreneurs verts inspirants et acteurs du changement dans la région méditerranéenne, mettant en œuvre des solutions éco-innovantes qui contribuent à des modèles de consommation et de production durables et équitables. La communauté a été développée par le Centre d'Activités Régionales pour la Consommation et la Production Durables (SCP/RAC) du PNUE/PAM et a démarré dans le cadre du programme SwitchMed financé par l'UE. Depuis 2019, les Switchers sont devenus une initiative indépendante, conduisant à la création du Switchers Support Programme ; positionnant ainsi le PNUE/PAM-SCP/RAC en tant que principal catalyseur de l'innovation verte et de l'emploi vert dans des secteurs stratégiques pour l'économie verte et bleue dans la région méditerranéenne.
Les 28 et 29 juin, Les Switchers se sont réunis pour la première édition de « The Switchers Talks », un événement spécialement conçu pour eux dans le but principal de favoriser la discussion sur la façon dont cette communauté devrait évoluer pour être plus impactante et pour mieux offrir des opportunités d'affaires aux membres de la communauté.
Le premier jour de l'événement n'était ouvert qu'aux Switchers tandis que le second a ouvert ses portes au public, proposant une Master Class organisée conjointement avec EVPA, Investing for Impact et une série d'ateliers.
Le premier jour, les Switchers d'Égypte, d'Algérie, du Maroc, de Jordanie et de Palestine ont pu interagir, partager leurs expériences et réfléchir sur les mécanismes d'organisation, les services et les stratégies de communication pour les communautés avec différents experts.
Le deuxième jour, la Master Class organisée par EVPA et le SCP/RAC s'est concentrée sur l'investissement d'impact pour les entreprises durables, accueillant des investisseurs et des philanthropes qui ont présenté leurs missions et objectifs financiers aux entrepreneurs verts, donnant des détails perspicaces pour accéder à l'investissement d'impact dans la région. Trois ateliers simultanés ont également été organisés et les participants ont eu la chance d'entendre neuf experts différents sur : le marketing numérique et l'image de marque durable, les solutions basées sur la nature et le soutien numérique de la communauté.
Le 2ème jour a été marqué par un panel d'intervenants de haut niveau saluant le travail et les actions des Switchers dans la région : Tatjana Hema, coordinatrice par intérim du PNUE/PAM - Secrétariat de la Convention de Barcelone s'est adressée en premier, suivie par Enrique de Villamore, directeur du SCP /RAC; Sylvie Fontaine, responsable de programme à la DG NEAR et Alessandra Sensi, responsable du secteur Environnement et économie bleue à l'Union pour la Méditerranée (UpM).
Les représentants des 4 institutions ont souligné l'importance du rôle des Switchers dans la région et ont reconnu que leurs efforts contribuent à initier les changements transformationnels nécessaires à une renaissance verte en Méditerranée, ouvrant la voie à une économie circulaire prospère et régénératrice dans le Région.
La capacité des entrepreneurs verts et de l'éco-innovation est un élément clé pour embrasser un voyage vers une Méditerranée plus saine, ainsi la promotion des emplois verts, des entrepreneurs verts et de l'éco-innovation est identifiée comme objectif stratégique de la Stratégie méditerranéenne pour le développement durable.
En bref, un total d'environ 100 participants ont rejoint l'événement virtuel organisé par le Centre d'activités régionales pour la consommation et la production durables (SCP/RAC). L’événement a posé les jalons pour les années à venir et a contribué à construire une communauté d’acteurs du changement plus grande, plus forte et plus solidaire, en phase avec les ambitions de la région.
DE MULTIPLES SIGNAUX D'ALARME
À l'occasion de la Journée Internationale de la Biodiversité, le PNUE/PAM a consacré plusieurs articles afin de marquer l'édition 2021 de cet événement.
Deux rapports soutenus par le système de la Convention PNUE/PAM-Barcelone ont fourni de nouvelles informations sur l'étendue de l'impact de la pollution, du changement climatique et de la perte de biodiversité, observés en Méditerranée.
En effet, ...
Deux rapports soutenus par le système de la Convention PNUE/PAM-Barcelone ont fourni de nouvelles informations sur l'étendue de l'impact de la pollution, du changement climatique et de la perte de biodiversité, observés en Méditerranée.
En effet, le Rapport sur l'état de l'environnement et du développement (RED), produit par le Plan Bleu, un centre d'activités régionales du PNUE/PAM basé en France, a révélé que la Méditerranée n'est pas sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) d'ici 2030, et avertit que la perte de biodiversité, l'impact croissant du changement climatique et la pression incessante des secteurs économiques sur les écosystèmes peuvent entraîner des dommages environnementaux irréversibles dans le bassin, tandis que le premier Rapport d'évaluation de la Méditerranée (MAR 1) produit par MedECC, un réseau scientifique indépendant que le Le système PNUE/PAM-Convention de Barcelone soutient, mis en évidence sur « Climat and Environmental Change – Current Situation and Risks for the Future », soulignant ainsi les impacts très importants affectant à la fois les systèmes naturels et socio-économiques dans un bassin qui se réchauffe de 20 pour cent. cent plus vite que la moyenne mondiale.
Les deux rapports ont soulevé de multiples signaux d'alarme sur la biodiversité en Méditerranée, en particulier l'extinction rapide des herbiers de Posidonia oceanica, une espèce de végétation marine endémique de la Méditerranée, qui est l'un des symptômes les plus éloquents de la crise actuelle de la perte de biodiversité dans le bassin. En effet, selon le GIEC, environ 70% de la perte d'habitat de Posidonia oceanica est prévue d'ici 2050 avec un potentiel d'extinction fonctionnelle d'ici 2100
L'ensemble des informations fournies par les deux rapports confirme la nécessité urgente d'une renaissance verte en Méditerranée, qui reconnaîtrait et traiterait les causes profondes de cette triple crise due à la pollution, à la perte de biodiversité et au changement climatique.
La sortie de la pandémie implique une mobilisation des ressources et des décisions d'investissement à tous les niveaux mais offre également l'opportunité d'une mise en œuvre conforme à la Convention de Barcelone et ses Protocoles. Cela permettrait une accélération bien nécessaire des efforts de conservation de la biodiversité, en particulier dans le cadre du Protocole sur les aires spécialement protégées et la diversité biologique (ASP/BD).
LE PLAN DIRECTEUR POUR LA MÉDITERRANÉE
À l'occasion de la Journée Internationale de la Biodiversité, le PNUE/PAM a consacré plusieurs articles afin de marquer l'édition 2021 de cet événement.
Les pays méditerranéens disposent déjà d'un plan directeur pour la conservation de la biodiversité en Méditerranée. En effet, dans le cadre de la Convention de Barcelone, les Parties contractantes ont souscrit à un développement substantiel du cadre ...
Les pays méditerranéens disposent déjà d'un plan directeur pour la conservation de la biodiversité en Méditerranée. En effet, dans le cadre de la Convention de Barcelone, les Parties contractantes ont souscrit à un développement substantiel du cadre normatif sur la conservation de la biodiversité en Méditerranée. En plus du Protocole ASP/DB, les Parties contractantes ont adopté plus de vingt stratégies, plans d'action et mesures réglementaires, dont plusieurs juridiquement contraignants, couvrant les espèces menacées de faune et de flore ainsi que les principaux habitats naturels.
Ces instruments juridiques indiqués ci-dessus ont été élaborés par le CAR/ASP, le Centre d'activités régionales du PNUE/PAM travaillant sur la biodiversité et les aires spécialement protégées et s'alignent sur les engagements mondiaux au titre de la Convention sur la diversité biologique (CDB), constituant un modèle prêt à l'emploi. afin de réparer la relation dysfonctionnelle entre l'homme et la nature dans la région méditerranéenne.
Un élément important du plan de conservation régional élaboré dans le cadre de la Convention de Barcelone pour la Méditerranée, à savoir le Programme d'action stratégique post-2020 pour la conservation de la diversité biologique et l'utilisation durable des ressources naturelles dans la région méditerranéenne (SAPBIO post-2020), sera seront examinés au cours de cette année par les Parties contractantes lors de leur COP 22, prévue en décembre à Antalya, Turquie. Le projet SAPBIO post-2020 recommande des solutions basées sur la nature comme outils pour améliorer la santé des écosystèmes et promouvoir la durabilité dans les secteurs clés des économies méditerranéennes, y compris l'aquaculture. Une fois adopté, le SAPBIO post-2020 devrait donner la priorité à la planification d'actions urgentes aux niveaux régional et national pour la gestion durable de la biodiversité méditerranéenne jusqu'en 2030.
COMPRENDRE POUR PROTÉGER
À l'occasion de la Journée Internationale de la Biodiversité, le PNUE/PAM a consacré plusieurs articles afin de marquer l'édition 2021 de cet événement.
Il est essentiel d'avoir une bonne compréhension de la nature avant d'élaborer des stratégies, des plans d'action et d'autres mesures de conservation. La collecte de données sur les écosystèmes et les processus marins et côtiers, de manière ...
Il est essentiel d'avoir une bonne compréhension de la nature avant d'élaborer des stratégies, des plans d'action et d'autres mesures de conservation. La collecte de données sur les écosystèmes et les processus marins et côtiers, de manière méthodique intégrée et selon des normes harmonisées, est une condition préalable pour atteindre et maintenir un bon état environnemental.
Depuis l'adoption de la feuille de route de l'approche écosystémique (EcAp) en 2008, plusieurs initiatives ont été entreprises pour intégrer la mise en œuvre du Programme intégré de suivi et d'évaluation (IMAP) en Méditerranée. Cela a conduit à des progrès significatifs dans la prise de décision concernant la conservation de la biodiversité. IMAP-MPA et EcAp MED III, deux projets financés par l'UE et mis en œuvre par le PNUE/PAM et deux de ses composantes, à savoir le CAR/ASP et le MED POL, renforcent l'action dans ce domaine.
Un autre projet, dénommé GEF Adriatique, a été mis en œuvre par le PNUE/PAM, deux de ses Centres d'activités régionales (CAR/PAP et CAR/ASP) et les institutions nationales d'Albanie et du Monténégro. Ce projet a contribué à l'élaboration de programmes nationaux intégrés de suivi et d'évaluation dans les deux pays. Les premières évaluations intégrées dans des zones sélectionnées ont permis de mieux comprendre les écosystèmes marins et côtiers et de proposer des mesures de conservation appropriées.
Enquêtes dans la baie de Boka Kotorska (Monténégro), menées par le CAR/PAP, le CAR/ASP, l'Institut de biologie marine avec l'entreprise publique Morsko Dobro, l'Agence nationale pour la protection de la nature et de l'environnement et le ministère de l'Écologie, de l'Aménagement du territoire et de l'Urbanisme, ont fourni la base sur laquelle la protection des sites de Sopot et Drazin Vrt a été initiée. Ces sites abritent une espèce rare de corail qui, avec une durée de vie de 2 700 ans, compte parmi les organismes vivants les plus anciens de la planète.
DES SOLUTIONS BASÉES SUR LA NATURE POUR LES AIRES MARINES ET CÔTIÈRES PROTÉGÉES (AMCP)
À l'occasion de la Journée Internationale de la Biodiversité, le PNUE/PAM a consacré plusieurs articles afin de marquer l'édition 2021 de cet événement.
L'année dernière, le Plan Bleu, le Centre d'activités régionales du PNUE/PAM basé en France, a publié un document d'orientation intitulé « Renforcer la résilience climatique de la Méditerranée grâce à des solutions fondées sur la nature». Ce ...
L'année dernière, le Plan Bleu, le Centre d'activités régionales du PNUE/PAM basé en France, a publié un document d'orientation intitulé « Renforcer la résilience climatique de la Méditerranée grâce à des solutions fondées sur la nature». Ce document explore les différentes façons d'exploiter les solutions basées sur la nature, comme les services et les ressources fournis par les écosystèmes et la biodiversité, pour améliorer la résilience climatique.
Les solutions fondées sur la nature sont au cœur de nombreux instruments développés dans le cadre de la Convention de Barcelone. C'est le cas des Aires Marines et Côtières Protégées (AMCP) qui offrent un répit à la nature car les humains la laissent faire ce qu'elle fait de mieux : s'auto-guérir.
Les MCPA offrent des solutions basées sur la nature pour soutenir l'adaptation et l'atténuation du changement climatique. En préservant la biodiversité marine, les MCPA renforcent la résilience des écosystèmes marins au réchauffement climatique et à d'autres facteurs de stress. Par exemple, les AMLA jouent un rôle très important dans la protection des herbiers de Posidonia oceanica, qui constituent un important puits de carbone et tampon contre l'acidification de la mer.
Dans le cadre du Protocole ASP/DB, les Parties contractantes à la Convention de Barcelone ont établi un réseau croissant d'Aires Spécialement Protégées d'Importance Méditerranéenne (ASPIM). Il y a actuellement 39 zones incluses dans la liste des ASPIM sur un total de 1 126 aires marines et côtières protégées (AMCP) couvrant 209 303 km2. Cette couverture s'élève à environ 8,3 pour cent de la zone de la mer Méditerranée, avec des aires strictement protégées représentant un maigre 0,06 pour cent.
Des efforts supplémentaires sont absolument nécessaires pour améliorer la gestion des AMCP afin d'atteindre l'objectif 11 d'Aichi et l'objectif à venir de 2030 au titre de la Convention sur la diversité biologique (CDB). Cet objectif est inscrit dans la stratégie régionale post-2020 pour les aires marines et côtières protégées (AMCP) et autres mesures de conservation efficaces par zone (OECM), préparée par le CAR/ASP et sera examinée parallèlement au SAPBIO post-2020 par le contractant. Parties à la COP 22.
LEÇCON APPRISE: L’APPLICATION DE LA LOI FONCTIONNE – LE CAS DE LA “TORRE GUACETO”
À l'occasion de la Journée Internationale de la Biodiversité, le PNUE/PAM a consacré plusieurs articles afin de marquer l'édition 2021 de cet événement.
Créée en 1991, l'Aire Marine Protégée (AMP) de “Torre Guaceto” couvre une superficie de 2 227 hectares le long de la côte adriatique italienne. Les premières mesures de protection remontent à 1970, mais l'action législative pour la protection de la ...
Créée en 1991, l'Aire Marine Protégée (AMP) de “Torre Guaceto” couvre une superficie de 2 227 hectares le long de la côte adriatique italienne. Les premières mesures de protection remontent à 1970, mais l'action législative pour la protection de la zone a véritablement commencé en 1981 avec la déclaration de “Torre Guaceto” comme «zone humide d'intérêt international» en vertu de la Convention de Ramsar.
Six ans plus tard, le WWF Italie réalise le plan de faisabilité de la création d'une réserve marine, qui devient réalité le 4 décembre 1991 en vertu d'un arrêté ministériel. La nouvelle AMP de "Torre Guaceto" a été confiée aux garde-côtes de Brindisi. En 2000, "Torre Guaceto" est devenu le premier exemple de gestion intégrée d'une zone côtière protégée dans le pays.
Les pêcheurs locaux étaient fermement convaincus de leur droit de gagner leur vie dans la région où leurs ancêtres avaient jeté leurs filets pendant des siècles. Lorsque l'application des mesures de non-prise a commencé, ils se sont retrouvés à couteaux tirés avec les autorités. De 2000 à 2001, toutes les activités de pêche ont été interdites dans toute la zone de l'AMP et des frictions entre les pêcheurs locaux et les autorités se sont ensuivies.
L'introduction d'une activité de pêche réglementée sur la base d'un accord entre les pêcheurs et l'autorité de l'AMP a finalement mis fin au différend. Les pêcheurs qui ont adhéré à ce qui est devenu en 2005 un « protocole de cogestion » se sont engagés à protéger les espèces prédatrices, les poissons au stade juvénile et les communautés et habitats benthiques. La communauté pouvait désormais pêcher dans des zones tampons entourant deux zones de non-prélèvement délimitées dans la zone.
Afin de réduire l'impact des activités de pêche, la communauté a accepté d'utiliser des trémails plus courts (1 km de long contre 2-3 km habituels) avec des mailles plus grandes (3 cm), et de ne tirer les filets qu'une fois tous les semaine. Ils ont également convenu de réduire la pêche dès que des signes de surpêche seraient détectés. Les données collectées de manière routinière grâce au suivi des rendements de la pêche et de la composition des captures maintiendraient l'autorité de l'AMP et les pêcheurs au courant de l'impact de la pêche sur les ressources naturelles de la zone.
Le suivi scientifique se poursuit sans interruption depuis 2005, aidant ainsi à gérer les activités de pêche dans une expérience de cogestion adaptative qui fait de l'AMP de “Torre Guaceto” une réussite en Méditerranée. En 2009, le site a été inclus dans la Liste des Aires Spécialement Protégées d'Importance Méditerranéenne (ASPIM) établie dans le cadre du Protocole PAS/DB de la Convention de Barcelone.
Selon l'autorité de l'AMP de “Torre Guaceto”, chaque euro investi dans la conservation rapporte environ 11 euros de bénéfices partagés. Ceci et la rigueur de gestion appliquée à l'AMP sont crédités d'une augmentation constante de l'acceptation et de la reconnaissance sociales.
LE SORT DES ÉCOSYSTÈMES EN MÉDITERRANÉE
À l'occasion des deux journées mondiales dédiées respectivement à l'Environnement et aux Océans, qui se sont déroulées respectivement les 5 et 8 juin 2021, le PNUE/PAM a rédigé plusieurs articles afin de marquer ces deux événements en Méditerranée. L'édition 2021 de la Journée mondiale de l'environnement a été marquée par le lancement officiel de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030 tandis que celle de la Journée mondiale des océans a célébré le thème « L'océan : vie et moyens de subsistance ». Ces deux thèmes sont intimement liés, notamment dans le contexte méditerranéen, car la restauration des écosystèmes, qui ont subi une dégradation ou une destruction, et la conservation de ces derniers sont essentiels à la préservation de la vie marine et des moyens de subsistance.
Deux rapports phares soutenus par le PNUE/PAM - Système de la Convention de Barcelone et publiés cette année, l'État de l'environnement et du développement en Méditerranée (SoED) et le Premier rapport d'évaluation de la Méditerranée (MAR1), révèlent ...
Deux rapports phares soutenus par le PNUE/PAM - Système de la Convention de Barcelone et publiés cette année, l'État de l'environnement et du développement en Méditerranée (SoED) et le Premier rapport d'évaluation de la Méditerranée (MAR1), révèlent que la Méditerranée est en collision avec la nature.
Les «rapports jumeaux » soulignent que la triple crise mondiale due au changement climatique, à la perte de biodiversité et à la pollution a déjà causé un lourd tribut aux écosystèmes avec des impacts de plus en plus graves sur le bien-être humain. Faire la paix avec la nature en Méditerranée impliquerait de s'attaquer aux causes profondes de la crise environnementale.
Dans le contexte de la reprise après COVID-19, des politiques fondées sur des preuves devraient investir dans la restauration des écosystèmes tout en ouvrant la voie à des économies plus durables et résilientes qui dissocient le développement de la dégradation des écosystèmes. Le Secrétariat de la Convention PNUE/PAM-Barcelone a qualifié ce résultat ambitieux mais réalisable grâce à la « renaissance verte en Méditerranée ».
L’APPROCHE ÉCOSYSTÉMIQUE EN MÉDITERRANÉE
À l'occasion des deux journées mondiales dédiées respectivement à l'Environnement et aux Océans, qui se sont déroulées respectivement les 5 et 8 juin 2021, le PNUE/PAM a rédigé plusieurs articles afin de marquer ces deux événements en Méditerranée. L'édition 2021 de la Journée mondiale de l'environnement a été marquée par le lancement officiel de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030 tandis que celle de la Journée mondiale des océans a célébré le thème « L'océan : vie et moyens de subsistance ». Ces deux thèmes sont intimement liés, notamment dans le contexte méditerranéen, car la restauration des écosystèmes, qui ont subi une dégradation ou une destruction, et la conservation de ces derniers sont essentiels à la préservation de la vie marine et des moyens de subsistance.
L'Approche écosystémique fait référence à un principe primordial ancré dans les travaux du système PNUE/PAM-Convention de Barcelone, mais aussi à une feuille de route visionnaire d'une « Méditerranée saine avec des écosystèmes marins et côtiers ...
L'Approche écosystémique fait référence à un principe primordial ancré dans les travaux du système PNUE/PAM-Convention de Barcelone, mais aussi à une feuille de route visionnaire d'une « Méditerranée saine avec des écosystèmes marins et côtiers productifs et biologiquement diversifiés pour le bien du présent et de l'avenir. générations".
Dans le cadre de la feuille de route de l'Approche écosystémique, les Parties contractantes ont adopté onze Objectifs écologiques qui traitent des éléments clés de l'environnement marin et côtier méditerranéen. Ces objectifs constituent l'épine dorsale d'un système régional harmonisé qui permet au PNUE/PAM et aux Parties contractantes de prendre le pouls des écosystèmes méditerranéens : le Programme intégré de surveillance et d'évaluation de la mer Méditerranée et des critères d'évaluation associés (IMAP).
Introduit par le PNUE/PAM et adopté par les Parties contractantes en 2016, l'IMAP a transformé la manière dont le suivi et l'évaluation de l'état de l'environnement marin et côtier sont menés. Les composantes du PNUE/PAM soutiennent les pays méditerranéens dans cette entreprise en fournissant une expertise technique et un renforcement des capacités, mais aussi en réalisant des projets pilotes afin de renforcer au niveau national la maîtrise des outils et méthodes de suivi et d'évaluation.
Le PNUE/PAM et les Parties contractantes construisent ensemble l'infrastructure de suivi et d'évaluation nécessaire pour une restauration des écosystèmes basée sur des preuves en Méditerranée. L'Unité de coordination du PNUE/PAM met actuellement en œuvre trois projets financés par l'UE visant à éliminer les obstacles à la mise en œuvre complète de l'IMAP au profit de toute la région : EcAp MED III, IMAP-MPA et Marine Litter MED.
APPLICATION DES INSTRUMENTS JURIDIQUES POUR STIMULER LA RESTAURATION DES ÉCOSYSTÈMES
À l'occasion des deux journées mondiales dédiées respectivement à l'Environnement et aux Océans, qui se sont déroulées respectivement les 5 et 8 juin 2021, le PNUE/PAM a rédigé plusieurs articles afin de marquer ces deux événements en Méditerranée. L'édition 2021 de la Journée mondiale de l'environnement a été marquée par le lancement officiel de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030 tandis que celle de la Journée mondiale des océans a célébré le thème « L'océan : vie et moyens de subsistance ». Ces deux thèmes sont intimement liés, notamment dans le contexte méditerranéen, car la restauration des écosystèmes, qui ont subi une dégradation ou une destruction, et la conservation de ces derniers sont essentiels à la préservation de la vie marine et des moyens de subsistance.
Le système PNUE/PAM-Convention de Barcelone a fait des progrès significatifs dans la construction d'un cadre juridique solide qui soutient la restauration des écosystèmes marins et côtiers endommagés et assure la protection des écosystèmes sains. ...
Le système PNUE/PAM-Convention de Barcelone a fait des progrès significatifs dans la construction d'un cadre juridique solide qui soutient la restauration des écosystèmes marins et côtiers endommagés et assure la protection des écosystèmes sains. Cependant, le respect et l'application - ou non - des instruments juridiques constituent des domaines où une action rapide et résolue des Parties contractantes peut apporter des avantages significatifs pour la région et ses peuples. Il s'agit d'un élément crucial pour une renaissance verte dans l'ère post-COVID.
Il existe une opportunité de mobiliser les efforts pour une reprise post-pandémie afin d'accélérer l'application et la conformité de ces instruments juridiques en vertu de la Convention de Barcelone et de ses protocoles au niveau national : cela représenterait la meilleure chance pour la région méditerranéenne de la nature, à un rythme et à une échelle sans précédent, mais constituerait également un chemin bien défini et direct qui se traduirait par un « saut quantique » vers la durabilité et la résilience dans l'ensemble de la région.